Accueil Actualités Levothyrox : l’ANSM mise en examen
Levothyrox : l’ANSM mise en examen
Un mois après le laboratoire Merck, c’est au tour de l’ANSM, le gendarme du médicament, d’être mise en examen pour des faits supposés de « tromperie » dans le cadre du dossier de la nouvelle formule du Levothyrox. C’est l’Agence elle-même qui l’annonçait, le 5 octobre. En juin 2019, elle avait mené une étude sur plus de deux millions de patients et conclu que le nouveau Levotyhyrox n’avait pas engendré de « problèmes de santé graves ».
Des conclusions qui ont poussé quelque 1 110 patients à une action collective pour « défaut de vigilance ». Dans leur communiqué, les pandores du médicament se défendent : « L’ANSM n’a jamais nié les difficultés rencontrées par certains patients au moment du passage à la nouvelle formule du Levothyrox et se préoccupe de manière constante et quotidienne de la sécurité et de la santé des patients. » L’agence « conteste fermement les reproches formés à son encontre, car aucune infraction pénale n’a été commise ».
Cette mise en examen, rappelons-le, n’est pas exceptionnelle (cf. AS n° 106, p. 3), puisque l’ANSM a déjà été condamnée pour « blessures et homicides involontaires par négligence » dans l’affaire du Médiator.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) poursuivie en correctionnel dans l’affaire du Médiator
Statines : l’ANSM reconnaît leur toxicité… sans l’interdire
ANSM : le poids et la mesure
Levothyrox nouvelle formule : les patients avaient raison