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Aspirine : à quand le rideau de fin ?

Article paru dans le journal nº 62

L’administration de petites doses d’aspirine en guise de prévention cardio-vasculaire secondaire (après un premier accident tel qu’infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) est une pratique couramment appliquée partout là où la culture occidentale s’est fortement installée, même si les effets indésirables sévères de type hémorragique sont loin d’être rares, notamment au niveau du tube digestif et du cerveau, au risque de précipiter le décès.

Plus récemment, des travaux ont été menés afin d’évaluer l’intérêt de prescrire l’aspirine en petite quantité comme prévention cardio-vasculaire primaire aux aînés (65 ans et plus) en apparente bonne santé. Trois études sur un peu plus de 19 000 personnes âgées de 70 ans et plus apportent un démenti des plus retentissants. Comparativement à la prise de placebo, l’aspirine à 100 mg/j pendant cinq ans :

  • ne réduit pas la fréquence ni la gravité des accidents cardio-vasculaires,
  • ne rallonge pas l’espérance de vie en bonne santé physique et mentale (absence de démence),
  • expose à un risque accru de saignements,
  • augmente légèrement la mortalité toutes causes confondues (particulièrement par cancer).

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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