Accueil Actualités Bêtabloquants : souvent inutiles voire néfastes après un infarctus
Bêtabloquants : souvent inutiles voire néfastes après un infarctus
Selon des chercheurs britanniques, l’administration de bêtabloquants chez des individus ayant subi un infarctus mais ne souffrant pas d’insuffisance cardiaque pourrait être non seulement inutile, mais nocive.
C’est en tout cas ce que démontre une étude de l’université de Leeds, en Angleterre, portant sur plus de 179 000 patients ayant subit un infarctus du myocarde. Prescrits presque automatiquement dès lors qu’un individu subit une attaque cardiaque, les bêtabloquants – dont l’action ralentit le coeur et régule la pression artérielle – ne seraient pourtant d’aucune utilité hormis en cas d’insuffisance cardiaque. Pire, ne réduisant pas leur mortalité, les effets indésirables qu’ils sont susceptibles d’engendrer, comme les étourdissements et la fatigue, peuvent être extrêmement invalidants. Sur un an, les résultats de l’étude prouvent que dispenser les patients de ce type de médicaments n’a pas occasionné davantage de décès que chez les individus effectivement traités par bêtabloquants.
Journal of the American College of Cardiology, mai 2017.
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