Chute : pensez aux médicaments

Dans certains cas, une chute est à l’origine de blessures graves, notamment fractures, traumatismes crâniens, plaies importantes, en particulier chez les personnes âgées. Et si les conséquences sont parfois graves, notamment chez une personne seule dans l’incapacité de se relever, les chutes entraînent très fréquemment une appréhension dans les mouvements et réduisent les capacités physiques et l’autonomie. Si des activités physiques permettent de prévenir les chutes, il est bon de savoir que certains médicaments augmentent le risque de chute.

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C’est le cas des molécules agissant sur le système nerveux en causant ou aggravant des troubles psychiques ou neurologiques par effets sédatifs ou confusion, troubles de la mémoire ou de la motricité (médicaments agissant sur le système nerveux, antiépileptiques, antidouleurs, contre l’incontinence). Certains causent ou aggravent des vertiges (cytotoxiques, antibiotiques, antituberculeux). D’autres agissent sur le système cardiovasculaire, abaissent la tension artérielle ou causent des malaises (médicaments contre l’hypertension ou les symptômes de l’hypertrophie de la prostate, antiparkinsoniens, médicaments du diabète tels que les gliflozines), des troubles du fonctionnement du cœur (antipaludiques, antiarythmiques, etc.), des troubles hydriques ou électrolytiques (diurétiques, laxatifs, etc.), des perturbations du taux de sucre sanguin ou d’autres troubles facteurs de chutes (anémies, troubles du rythme cardiaque, atteintes des muscles et des tendons).