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Paracétamol en vente libre, empoisonnement certifié
Il s’en vend des millions de boîtes chaque jour à travers le monde. On en prend dès la première douleur venue, sans se soucier — ben non puisque c’est en vente libre — des effets secondaires. Et pourtant…
Le paracétamol est une substance toxique pour le foie, même parfois à des doses inférieures aux doses maximales recommandées (4 g/j chez l’adulte en bonne santé). L’insuffisance hépatique aiguë à laquelle sa surconsommation expose est souvent mortelle si une greffe de foie n’est pas rapidement pratiquée. Depuis que la molécule est en vente libre dans de nombreux pays, le nombre d’intoxications y a explosé au point de devenir une des principales indications de transplantation hépatique, si ce n’est la première.
En France, premier consommateur européen, la fréquence des accidents aigus est paradoxalement inférieure aux prévisions fournies par les calculs de probabilité, ce qui fait que le nombre de transplantations qui y sont pratiquées « n’est que » le troisième le plus élevé d’Europe. Face à ce désastre sanitaire, les pouvoirs publics tentent de réduire le risque. En Grande-Bretagne, en Irlande et en Suède notamment, en en limitant l’accès. En Grande-Bretagne et au Danemark, en réduisant la quantité de produits par boîte. Et depuis peu au Canada, en modifiant sérieusement les normes d’étiquetage.
En France, la commission de la transparence de La Haute Autorité de Santé (HAS) en date du 1er avril 2015 à propos de certaines appellations commerciales à base de paracétamol, a estimé que « les conclusions de ses avis précédents n’ont pas à être modifiées ». En d’autres mots, le produit reste non listé, c’est-à-dire qu’il est considéré comme insuffisamment toxique pour être classé parmi les médicaments délivrés uniquement sur prescription médicale. Français, dormez sur vos deux oreilles. Vos autorités de santé veillent pour vous !
Canadiens en Santé, septembre 2016.
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