Accueil Actualités Scandale de la Dépakine : une nouvelle claque judiciaire pour l’État
Scandale de la Dépakine : une nouvelle claque judiciaire pour l’État
Le 14 janvier 2025, la cour administrative d’appel de Paris a confirmé la responsabilité de l’État dans le scandale de la Dépakine, cette molécule antiépileptique devenue tristement célèbre pour ses effets dévastateurs sur les enfants exposés in utero. L’État est reconnu coupable de son « insuffisance d’information » concernant les risques de la Dépakine, notamment ceux de malformations et de troubles neurodéveloppementaux. Entre 16 000 et 30 000 enfants en France auraient été affectés par cette molécule, dont la commercialisation n’a été accompagnée que d’une information insuffisante pour les patientes enceintes.
La cour estime que l’agence chargée de la sécurité du médicament (ANSM) a failli à son devoir en ne modifiant pas l’autorisation de mise sur le marché pour avertir les patientes des dangers encourus. La Dépakine aurait provoqué de graves malformations chez 2 150 à 4 100 enfants et des troubles neurodéveloppementaux tels que l’autisme chez 16 600 à 30 400 enfants, selon les estimations.
Ce drame humain, déjà reconnu par la justice en 2020, a poussé l’ANSM à prendre des mesures plus strictes, limitant désormais la possibilité de prescription de ces médicaments aux seuls neurologues, psychiatres et pédiatres. Une affaire qui continue de soulever colère et inquiétude sur la gestion de la santé publique en France.
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Références bibliographiques
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