Accueil Actualités Paracétamol : un patient averti n’en vaut même pas un !
Paracétamol : un patient averti n’en vaut même pas un !
Aujourd’hui, c’est un fait connu que le paracétamol expose, s’il est pris au-delà de la posologie recommandée, à une hépatite médicamenteuse, voire à une insuffisance hépatique aiguë dont le seul traitement est alors la greffe hépatique. De plus, les pharmaciens ne cessent de répéter ce message lorsqu’ils délivrent une spécialité qui contient du paracétamol. Mais est-ce suffisant pour parvenir à ce que ce surdosage ne soit plus la première cause de greffe du foie en Occident ? Pour répondre à cette question, une équipe canadienne a comptabilisé le nombre d’hospitalisations en raison d’un surdosage accidentel en paracétamol entre 2004 – c’est-à-dire avant la mise en place de la campagne d’information – et 2020. Les chiffres sont consternants : 0,21 cas par tranche de 100 000 habitants en 2004, 0,2 en 2009, 0,7 en 2016, 0,2 en mars 2018 et enfin 0,22 en 2020 !
T. Antoniou, Q. Guan, D. Martins et al., dansCanadian Medical Association Journal, avril 2022.
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