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Vessie et allopathie = dépression ?
Certains médicaments antimuscariniques (oxybutynine, toltérodine, solifénacine, fésotérodine) sont fréquemment prescrits chez les femmes présentant des envies d’uriner si impérieuses que leur qualité de vie en est gravement affectée. Toutefois, elles ne retrouvent un certain confort qu’au prix d’éventuels effets secondaires dont la sévérité les conduit parfois à abandonner le traitement : sécheresse buccale, oculaire et/ou cutanée, constipation ou diarrhée, nausées voire vomissements, maux de tête, somnolence, confusion mentale. Liste à laquelle il faut désormais ajouter le risque de dépression nerveuse : le suivi pendant trois ans de deux populations de femmes présentant un syndrome de vessie hyperactive a révélé que celles qui étaient traitées par cette classe médicamenteuse étaient significativement plus souvent dépressives que celles qui étaient traitées d’autres façons. Avant de se tourner vers l’allopathie, il convient donc d’avoir épuisé toutes les autres possibilités thérapeutiques : rééducation comportementale (hygiène alimentaire, arrêt des excitants, apprentissage de la gestion du stress), rééducation du périnée (biofeedback, électrostimulation), ostéopathie.
S.-D. Chung, S.-S. Weng et coll. dans The Journal of Clinical Pharmacology, avril 2017.
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Vessie hyperactive, quelles solutions ?