Ménopause précoce : un lien avec la violence subie

Il était déjà établi que la violence – qu’elle soit personnellement subie, qu’on en soit témoin ou qu’elle ait été vécue par un parent –, est grande fournisseuse de problèmes physiques et psychologiques. À cette liste déjà longue, il faut maintenant ajouter la survenue précoce de la ménopause. De plus, avoir été victime d’abus sexuel pendant l’enfance est associé avec la survenue précoce des premières règles.

La puberté précoce est elle-même associée à un surrisque de cancer du sein, et la ménopause précoce à un surrisque d’ostéoporose prononcée et de fractures osseuses. Comme ces deux pathologies sont irréversibles dès qu’elles sont installées, une surveillance régulière est indispensable afin d’éviter autant que possible leurs sinistres conséquences.

Toutefois, il est possible d’éviter ces pathologies – comme d’ailleurs un grand nombre des autres effets de la violence – en traitant les émotions et les pensées négatives engendrées par cette même violence. Celle-ci induisant un état de stress post-traumatique, c’est à l’EMDR qu’il convient de recourir en premier. Puis, quand le gros du travail est fait, il est également possible de recourir à la technique de liberté émotionnelle (EFT) de Gary Craig ou à la psychogénéalogie.

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