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Champignons médicinaux, le retour en force
La mycothérapie, science qui étudie l’utilisation médicinale des champignons, est multimillénaire. Confortée par un nombre croissant d’études scientifiques, elle n’a rien à envier à la phytothérapie ou la micronutrition. Mais quels champignons ont prouvé leur efficacité et pour quel usage ? Comment agissent-ils ? Comment les choisir sans se tromper ? Un univers à redécouvrir à la lumière des connaissances actuelles.
C’est dans les années 1990 que la mycothérapie moderne apparaît sous l’impulsion de l’Allemand Jan Ivan Lelley, docteur en sciences agricoles. Mais l’usage de champignons pour se soigner remonte aux origines de la médecine traditionnelle chinoise. Au IIe siècle avant Jésus-Christ, il est documenté comme outil à part entière – particulièrement bien maîtrisé – de la pharmacopée traditionnelle.
Aujourd’hui, les technologies permettent d’obtenir des compléments alimentaires d’une qualité, d’une concentration et d’une stabilité d’un autre ordre. Parmi les nombreux champignons, seule une vingtaine est couramment utilisée pour soigner. Les trois plus connus sont :
- le maïtaké (Grifola frondosa)
- le reishi (Ganoderma lucidum)
- le shiitaké (Lentinula edodes).
Les bêta-glucanes, secret de l'efficacité des champignons médicinaux ?
Les ß-glucanes sont des sucres complexes présents dans les parois des champignons. Selon la recherche scientifique, ils semblent compter pour beaucoup dans l’efficacité des champignons médicinaux. Si leurs nombreux principes actifs parviennent à œuvrer en synergie, c’est en grande partie grâce aux ß-glucanes qui font office de chef d’orchestre.
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Le champignon : superaliment
Savez-vous que les champignons pourraient aider à éliminer la faim dans le monde ? Riches en acides aminés, ils offrent une alternative intéressante aux protéines animales. Il est possible d’en obtenir une production au mètre carré sans commune mesure avec les autres végétaux. En plus des principes actifs qui déterminent son tropisme, c’est-à-dire sa cible de prédilection dans l’organisme, un champignon médicinal offre aussi un cocktail de vitamines, d’oligo-éléments et autres micronutriments essentiels. Plusieurs d’entre eux sont considérés comme des boosters des mitochondries, les " centrales nucléaires " de nos cellules, gourmandes en micronutriments.
Les champignons jouent un rôle écologique fondamental, en permettant la fertilisation des sols. Ils créent des réseaux, les mycorhizes, auxquels toutes les plantes sont connectées, et où elles s’échangent des informations : c’est l’Internet du monde végétal. Lorsqu’une plante est attaquée, elle diffuse des signaux captés par les autres qui peuvent préparer leur défense. Par ailleurs, plantes et champignons partagent des nutriments qu’ils ne savent pas synthétiser seuls, il s’agit donc d’une symbiose.
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Comment bien choisir ses champignons médicinaux ?
Pour opter pour les meilleurs champignons pour votre santé, ces derniers doivvent :
- Être issu de l’agriculture biologique. Aucun engrais chimique, pesticide ou antibiotique ne doit être utilisé ;
- un maximum de précautions doivent être prises à chaque étape pour éviter toute contamination ;
- les processus de conservation ne doivent pas dénaturer le produit ;
- la teneur minimale en principes actifs, faisant l’objet d’analyses par des laboratoires externes, est indiquée sur l’emballage ;
- les produits utilisent des souches d’espèces répertoriées, ayant déjà fait l’objet d’études et de recherches cliniques.
Une culture délicate, très liée au terrain
S’ils reçoivent les nutriments d’autres organismes, les champignons absorbent aussi leurs déchets, agissant comme des décomposeurs. Leurs propriétés dépendent donc beaucoup du milieu dans lequel ils poussent. Il faut de ce fait être très précautionneux dans le choix du support sur lequel pousse un champignon ayant vocation à soigner. Il peut " faire éponge " des métaux lourds, pesticides et autres substances toxiques présentes dans le sol.
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En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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