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Champignons médicinaux : rééquilibrer l'immunité
La mycothérapie, science qui étudie l’utilisation médicinale des champignons, est multimillénaire. Confortée par un nombre croissant d’études scientifiques, elle n’a rien à envier à la phytothérapie ou la micronutrition. Mais quels champignons ont prouvé leur efficacité et pour quel usage ? Comment agissent-ils ? Comment les choisir sans se tromper ? Un univers à redécouvrir à la lumière des connaissances actuelles.
On peut être tenté de stimuler son immunité si l’on est souvent malade, ou de calmer ses ardeurs lorsque notre système immunitaire part dans tous les sens. Des plantes et des micronutriments existent pour cela. Mais le risque est réel de mettre de l’huile sur le feu d’une maladie auto-immune, d’une maladie inflammatoire chronique ou de contrarier l’efficacité d’un traitement anticancéreux.
Les champignons médicinaux, eux, ne forcent pas le système immunitaire à se taire ni à se lancer dans une guerre totale. Ce sont des immunomodulateurs : ils stimulent ou calment ce qui doit l’être. Leur travail est d’aider le système immunitaire à s’adapter aux conditions qu’il rencontre pour toujours maintenir un équilibre général. Les polysaccharides issus du shiitaké par exemple ont montré des propriétés anti- inflammatoires et immunomodulatrices.
Fleuron de l’évolution chez les vertébrés, l’immunité adaptative permet une réponse ciblée qui ne mobilise pas à chaque agression l’ensemble de nos défenses, ce qui risquerait d’épuiser l’organisme. Elle est pourvue d’une mémoire lui permettant de reconnaître un intrus auquel l’organisme a déjà été confronté. Elle fait appel aux lymphocytes B et T qui produisent des anticorps spécifiques à chaque intrus appelés antigènes.
Chaque bataillon est spécialisé. Orienter leurs efforts est le rôle des lymphocytes T auxiliaires appelés T-helpers (Th). Il existe deux grandes voies : les Th1 qui visent plutôt les microbes intracellulaires (notamment les virus) et les Th2 les microbes libres (notamment les bactéries). L’organisme fait prédominer la voie la plus adaptée en fonction du type d’intrus à éliminer. Les cellules dendritiques [impliquées dans le déclenchement des réponses immunitaires, NDLR], ...
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