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Champignons médicinaux : au service de notre microbiote
La mycothérapie, science qui étudie l’utilisation médicinale des champignons, est multimillénaire. Confortée par un nombre croissant d’études scientifiques, elle n’a rien à envier à la phytothérapie ou la micronutrition. Mais quels champignons ont prouvé leur efficacité et pour quel usage ? Comment agissent-ils ? Comment les choisir sans se tromper ? Un univers à redécouvrir à la lumière des connaissances actuelles.
Parmi les milliards de bactéries qui peuplent nos intestins, chaque espèce occupe une niche écologique, l’ensemble conservant une cohérence nécessaire à notre santé. Mais des places laissées vacantes peuvent se retrouver occupées durablement par des bactéries opportunistes. C’est un jeu de chaises musicales. Plusieurs champignons (crinière de lion, reishi et shiitake, notamment) ont montré leur capacité à corriger des déséquilibres du microbiote, non seulement au niveau intestinal mais également vaginal et cutané.
L’ensemble des fonctions intestinales est concerné par l’action de la mycothérapie. Elle peut réguler l’inflammation et la réponse immunitaire, agir sur les capteurs de la douleur et sur l’axe intestin-cerveau, renforcer l’intégrité de la muqueuse en l’aidant à se régénérer. Cette dernière capacité est d’ailleurs intéressante pour la protection de l’estomac et la prévention des ulcères.
Des champignons qui favorisent les bonnes bactéries intestinales
Les substances nourrissant les bonnes bactéries et favorisant leur développement sont regroupées sous l’appellation de prébiotiques. Les champignons médicinaux en sont une source bien établie. Au point que certaines de leurs propriétés thérapeutiques seraient dues à leurs capacités à favoriser sélectivement des bactéries intestinales. Des expériences in vitro ont montré que l’Hericium favorise le développement des bactéries L. plantarum et L. rhamnosus, des probiotiques courants. Des études cliniques démontrent des changements dans la composition du microbiote, favorisant les bactéries qui nous sont bénéfiques, réduisant les niveaux de bactéries opportunistes, en parallèle de l’optimisation des paramètres immunitaires.
Parmi les composants majeurs des champignons, ...
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