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Booster son énergie vitale
Veiller à la qualité de son sommeil, à son taux de dopamine, à la bonne santé de sa thyroïde et au désencrassage de son organisme, le tout sans créer de carences en nutriments, c’est tout un programme ! Mais il peut rapporter gros. Car faire des choix nutritionnels en connaissance de cause peut changer les perspectives santé, en développant notre énergie et en permettant à notre corps de se prémunir des attaques.
Le taux d’énergie est directement lié à notre alimentation. En effet, nos cellules passent leur temps à fabriquer de l’énergie (adénosine tryphosphate ou ATP) pour pouvoir fonctionner. Le glucose est la molécule transformée en énergie lors de la respiration cellulaire, mais nous pensons, à tort, qu’il s’agit uniquement de sucre.
Le glucose C6H12O6 est une association de six molécules de carbone avec douze molécules d’hydrogène et six d’oxygène. Or carbone, hydrogène et oxygène se trouvent partout, pas seulement dans les sucres, même si nous avons longtemps pensé qu’ils étaient les meilleures pour créer de l’énergie. Aujourd’hui, nous savons que les phospholipides sont bien plus intéressants pour notre fonctionnement intellectuel et la vitesse de traitement des informations.
La santé est un état d’équilibre global. Surcharges, encrassages ou carences en nutriments mettent à mal cette balance multifactorielle. Les multiples symptômes sont les signes d’un déséquilibre qu’il serait judicieux de résorber avant qu’une maladie ne se déclare. Voici quelques conseils pour y parvenir.
Améliorer la qualité de son sommeil
- En mangeant plus tôt (laisser au moins passer trois heures avant le coucher)
- En mangeant mieux le soir ou pas du tout : on évite les viandes, œufs et produits laitiers qui surchargent le système digestif et perturbent le sommeil. On privilégie les poissons gras, l’avocat, la laitue, la mâche, les oléagineux et légumineux.
Faire monter son taux de dopamine (hormone dopante)
- En pratiquant un jeûne intermittent de seize heures minimum (en sautant le repas du soir). Cela augmentera naturellement nos catécholamines (dopamine, adrénaline et noradrénaline), et notre énergie sera démultipliée le matin.
- En mangeant des protéines dès le petit déjeuner (œufs, produits laitiers, viandes, poissons).
- En prenant de la tyrosine en complément alimentaire (le Dr Albrecht l’utilise pour traiter le burn out), comme le L-Tyrosine d’Energetica natura.
- Attention aux sources de caféine : elles sont excitantes et non dynamisantes.
Nourrir sa thyroïde
- Nos hormones thyroïdiennes ont un rôle déterminant sur notre niveau d’énergie. Une hypothyroïdie est toujours liée à une grande fatigue.
- La thyroïde a besoin d’iode (algues et produits de la mer), de vitamine D (foie de morue ou gouttes huileuses), de magnésium (chocolat cru, amandes), de zinc (jaune d’œuf, maïs), de sélénium (noix d’Amazonie ou du Brésil), de fer (lentilles corail, abats), de vitamine A (œuf, beurre, foie de morue), de vitamine B (foie, céréales complètes, oléagineux, banane, avocat) et de vitamine E (huile de germe de blé, avocat). Et, pour produire des hormones thyroïdiennes, de la tyrosine (fromage et protéines) – pas étonnant qu’elle soit aussi directement précurseur de dopamine, puisqu’il s’agit d’une hormone énergisante.
Limiter son encrassage
- Un organisme encrassé par des pesticides, fongicides, engrais, hormones, OGM, additifs alimentaires, acides gras trans, sucres, produits transformés, métaux lourds, fluor, aluminium, phtalates, aliments trop cuits, cirés, conservés, irradiés ou réchauffés au micro-ondes (lire plus bas) sera plus occupé à gérer ces éléments extérieurs perturbateurs qu’à libérer de l’énergie à disposition de son exploitant.
Développer son énergie
- Avec des aliments vivifiants comme le gingembre, qu’il soit confit, frais ou râpé dans une infusion de citron chaud.
La fève de cacao ou le chocolat cru noir à 70 %, non emballé dans du papier d’aluminium (marque Rrraw) contient de la théobromine (similaire à la caféine), un antidépresseur et puissant tonique naturel. Il reste déconseillé en cas de reflux gastro-œsophagien (RGO). - Le pollen frais et la spiruline sont des concentrés d’énergie et de nutriments bénéfiques.
- L’eau de source entre les repas est indispensable pour maintenir un bon niveau d’énergie, entrecoupée de pauses au thé vert pour réduire la fatigue.
- La vitamine D : cette préhormone, nommée « vitamine » par erreur, accroît le taux de testostérone (hormone majoritairement masculine, mais aussi nécessaire chez la femme) de 30 %, ce qui améliore grandement l’énergie sexuelle. Elle est également indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde. Sachant que 80 % des Français sont carencés en vitamine D, nous aurions tous un bénéfice à remonter notre taux. L’idéal est d’adopter les gouttes huileuses au quotidien, à moins de manger du foie de morue plusieurs fois par semaine. Les besoins pour un adulte sont de 4000 UI par jour (et plus pour les personnes en surpoids). Commencer par vérifier votre taux directement auprès de votre laboratoire d’analyse médicale (comptez entre 12 € et 20 € selon le lieu).
Renforcer son immunité
- Avec des nutriments comme les enzymes. Le système immunitaire a besoin d’une alimentation vivante, ce qui signifie un pourcentage élevé d’aliments crus, 65 % selon les études. Les aliments crus contiennent des enzymes salutaires, malheureusement détruites dès 40° C de cuisson, ou bien si elles sont centrifugées au-delà de 40 tours par minute (vitesse maximum conseillée pour les extracteurs de jus).
- Les bactéries : encore plus intéressants pour nos défenses, les aliments lactofermentés (dans lesquels prolifèrent de bonnes bactéries probiotiques) sont recommandés. Le plus consommé de tous reste le chou, mais céleri, carotte, yaourt de chèvre, miso, kéfir ou kombucha offrent de bonnes alternatives. Nous retrouvons des prébiotiques indispensables pour promouvoir les probiotiques dans beaucoup de fruits et légumes contenant des fibres, mais les plus intéressants sont les artichauts, les asperges, le pissenlit et le fenouil, l’ail et l’oignon, les graines de lin, les bananes, les amandes, les noix, les algues et la fève de cacao, crue si possible.
- Les antioxydants : le jus de myrtille est une excellente base pour un cocktail avec enzymes, polyphénols et anthocyanine, mélangée à du jus de pamplemousse ou du kombucha. Pour profiter des antioxydants naturels des fruits et légumes, un seul conseil : assurez-vous qu’ils soient sans pesticides ou bio, car si ce n’est pas le cas, ils vont encrasser l’organisme.
- Les oméga-3 anti-inflammatoires : l’idéal serait de manger de petits poissons gras crus ou marinés comme le maquereau, la sardine, le hareng ou le saumon. Côté végétal, privilégiez les graines de chia (que vous pouvez laisser gonfler dans du lait végétal chaud pour en faire du pudding, par exemple), l’huile de lin et l’huile de noix conservées dans des bouteilles en verre.
- La vitamine C : l’action bénéfique de la reine des nutriments est liée aux dosages, car les recommandations journalières (AJR) ne correspondent qu’à l’évitement d’une carence dont le scorbut est la maladie. Nos besoins réels varient de 2,5 g pour une femme à 3 g pour un homme. Les effets positifs sur la santé nécessitent parfois jusqu’à plus de 20 g par jour – sans effets secondaires si la forme de vitamine C est alcaline, comme l’ascorbate (Vit C 500 neutral, Bio-Life), ou liposomée (Vitamine C Liposomiale, laboratoire HOD). Les formes acides sont laxatives. En cas de rhume, de grippe ou d’inflammation, la prise de 1 g de vitamine C toutes les heures (entre 6 h et 16 h) est efficace pour stimuler le cortisol naturel.
- La vitamine D : c’est une protectrice haut de gamme pour notre santé. La carence en vitamine D génère nombre de maladies, qu’elles soient auto-immunes, dermatologiques, intestinales ou cardio-vasculaires. Or notre alimentation est pauvre en vitamine D, et les Français sont majoritairement carencés. En mangeant des œufs (le matin) et du foie de morue en plus d’avaler des gouttes d’huile de lanoline au quotidien, vous favoriserez un taux optimal – qui, selon les spécialistes, se situe entre 40 et 70 ng/ml. À vos analyses !
Les superaliments : ce sont des révélateurs de défenses immunitaires. D’après les études scientifiques, des champignons tels le shiitaké, le reishi et le maïtaké seraient ainsi capables de renforcer notre immunité de 400 % ! Le miso fermenté, la spiruline, la chlorella, la baie d’açaï, l’huile de coco et le curcuma favorisent aussi notre équilibre immunitaire. La purée d’ail (en petit pot de verre dans les magasins bio) apporte une dose élevée de soufre, permettant d’éliminer plus facilement les métaux lourds et de libérer notre système immunitaire.
À éviter par-dessus tout : le four à micro-ondes
Depuis son apparition, dans les années 1970, les études indépendantes ne cessent de prouver sa dangerosité. Avec le recul, la corrélation entre maladies auto-immunes et utilisation du micro-ondes est vérifiable. Les aliments perdent leur énergie vitale, l’eau est déstructurée, la digestion, perturbée et le système lymphatique, dysfonctionnel. Il est totalement déconseillé de réchauffer quoi que ce soit pour les enfants au four à micro-ondes.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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