Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous

Thérapie crânio-sacrée, la santé de haut en bas

Article paru dans le journal nº 36

Dans l’éventail de ce que les Polonais appellent les médecines manuelles, dans la richesse apportée par l’ostéopathie, il en est une singulière : la thérapie crânio-sacrée. Cette méthode d’évaluation et de traitement vise à corriger les restrictions qui affectent l’axe formé du crâne, avec ses os et ses méninges, jusqu’au sacrum, au niveau du bassin.

Thérapie crânio-sacrée (TCS). Avouons que le nom en jette. On imagine une thérapie se focalisant sur ce magnifique crâne humain qui, pour le moins, est doublement sacré, puisque personne ne contestera que, question sacré, le visage le dispute au ­cerveau. Mais la réalité couvre un champ plus large encore.

La TCS devrait en toute objectivité s’appeler crânio-sacrum. Certes, d’un coup, ça en jetterait moins. D’une, le sacrum n’est connu du grand public que pour être extrêmement douloureux quand on tombe dessus ; de deux, son emplacement, concluant la chaîne des vertèbres sans appartenir pour autant au dos et ouvrant sur un espace « honteux », pourrait le déshonorer. Mais c’est oublier un peu vite que sacrum veut dire sacré et que de tout temps cet os a revêtu une dimension singulière, bien souvent spirituelle. Nous laissons, faute de place, au soin de votre curiosité la recherche que nous vous promettons fructueuse sur l’attrait que ­représente à travers les millénaires cet os.

Mais à prendre séparément les deux pôles de ce que l’on appelle le système crânio-sacré, nous nous enfonçons dans ­l’erreur. Ce système physiologique est un axe de vie au rythme particulier. Il est ­pulsé par l’augmentation ou la diminution du fluide céphalo-rachidien, mettant en jeu principalement le sacrum et la boîte crânienne, tous deux reliés par la moelle épinière. De ses origines ­embryonnaires jusqu’au moment où un patient consulte un thérapeute de TCS, ce système est en évolution et connaît blocages, tensions et autres ­restrictions. Le système crânio-sacré contient ce que les ostéopathes appellent la force vitale première (ou potentiel) qui anime l’organisme à travers les tissus conjonctifs.

Pressions de 5 grammes

Ce système est bien connu en néonatologie notamment. Quiconque a eu un enfant prématuré sait que le seul geste autorisé dans un premier temps aux parents est de poser une main sur le bas de ses fesses et l’autre sur le crâne. 
C’est un tracé balisé par les os du crâne, du visage, de la bouche, de la moelle épinière, des vertèbres, du sacrum. C’est dans la matière solide des os, membraneuse de fascia, du liquide céphalo-rachidien qu’il faut entendre ce que nous évoquions en début d’article, une réalité qui couvre un champ plus large encore en parlant de la thérapie cranio-sacrée.

La TCS est une thérapie ­manuelle ­ostéopathique développée dans la première moitié du XXe siècle par ­William Sutherland, ostéopathe ­américain disciple du fondateur de l’ostéopathie, Taylor Still himself. Très tôt, Sutherland eut l’intuition de la ­mobilité des os du crâne. Cette intuition, confirmée par ses recherches, ouvrit la voie à une évolution de l’ostéopathie en général, mais surtout à une thérapie à part entière basée sur cette fine pulsation rythmique, plus lente que le rythme ­cardiaque – et donc différente –, parcourant la colonne vertébrale du crâne au sacrum.

Sa thérapie ostéopathique a pour particularité de placer le thérapeute en ­guetteur du ...

Cet article est réservé à nos abonnés. Vous êtes abonnés ? Connectez-vous

Pourquoi cet article est réservé aux abonnés ?

Depuis maintenant près de 30 ans, Alternative Santé promeut les bienfaits des médecines douces ou des approches complémentaires. Alors qu'elle sont attaquées de toute part avec la plus grande virulence, notre missions est plus que jamais essentielle pour défendre une autre vision de la santé.
C'est pourquoi nous avons besoin de vous pour nous soutenir dans nos actions d'information. En effet, si nous souhaitons garder notre indépendance éditoriale, seul votre soutien financier peut nous permettre de continuer notre mission :

  • celle de dénoncer les scandales et dérives inquiétantes dans le monde de la santé, de mettre en lumière les effets indésirables
  • celle de faire connaitre les solutions préventives et les remèdes naturels efficaces au plus grand nombre
  • celle de défendre le droit des malades, des usagers de santé et des médecins à choisir librement les meilleurs remèdes.

Comme vous le savez certainement, nous ne mettons aucune publicité dans notre journal et restons libres de toute pression. Nous souhaitons garder toute notre indépendance, mais cette liberté a un coût.

La meilleure façon de nous aider et de soutenir une presse indépendante est donc de vous abonner à notre journal !

Je m'abonne

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé