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Ostéoporose : des clés pour résister
L’ostéoporose, une fatalité ? Certes, cette maladie caractérisée par une perte de la densité osseuse est un processus naturel qui s’accélère avec l’âge. Pour autant, la contrer ou la ralentir n’est pas impossible, si l’on s’astreint, en thérapeutique ou en préventif, à un régime alimentaire spécifique. Et si les femmes sont les plus touchées, ces messieurs devront eux aussi rester vigilants.
Une femme sur trois serait concernée par une moins bonne solidité de son squelette après 50 ans, du fait de la ménopause et d’une chute du taux d’œstrogènes. L’os s’affaiblit – on parle dans un premier temps d’ostéopénie –, puis se fragilise en devenant poreux, et donc fragile. C’est l’ostéoporose. L’os peut alors se briser suite à un choc ou à une chute, mais aussi se tasser ou se fracturer spontanément, comme le col du fémur. Après une telle fracture, un quart des femmes conserve sa qualité de vie, un quart décède et la moitié reste handicapée.
Dès 35 ans, le squelette fixe moins bien le calcium et sa trame protéique s’appauvrit, sauf chez les sportives et chez quasiment toutes les Japonaises du fait de leur régime alimentaire.
Un facteur ethnique semble par ailleurs être confirmé par les chercheurs : les femmes blanches, minces ou maigres sont plus prédisposées que les femmes noires et un peu rondes. De même, les femmes ayant eu une ménopause précoce et celles ayant suivi un ou des régimes sévères, des périodes d’anorexie mentale et/ou de longues périodes d’aménorrhée présentent des risques supplémentaires de développer une ostéoporose.
e tableau est pire si la femme blanche manque de cholestérol. À partir de 60 ans, l’appauvrissement de l’os se poursuit, mais moins vite.
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Un diagnostic pas évident
L’ostéoporose est une maladie dite « non douloureuse », même si seules les fractures sont des symptômes recevables en termes de diagnostic. Plusieurs signes annonciateurs devront vous alerter, notamment les symptômes suivants :
- Diminution anormale de la taille.
- Fracture d’une vertèbre (dépistée lors d’une radiographie) à la suite d’un choc ou pas.
- Fracture quasi spontanée du poignet.
- Fracture du col du fémur (souvent spontanée), cas le plus redouté et le plus spectaculaire, relevant de l’urgence médicale (risque d’hémorragie interne).
- Avoir souffert de rachitisme ou d’ostéomalacie (décalcification osseuse induite par un défaut de minéralisation de la trame protéique du squelette) durant l’enfance est un facteur prédisposant, de même que d’avoir été touché par l’arthrose chronique de l’adulte.
Par ailleurs, rappelons-nous que le Dr Max Tétau, phytothérapeute, homéopathe et acupuncteur, aimait à fustiger les médecins ne s’appuyant que sur les images ostéodensitométriques en négligeant l’importante observation clinique. Beaucoup d’homéopathes, acupuncteurs et même gynécologues remettent en cause la médicalisation de l’ostéoporose. Ils osent même une nouvelle lecture des sources les plus valables de calcium, pointant du doigt notamment la nocivité des « sacrosaints » produits laitiers.
Un mal surtout féminin
L’ostéoporose est deux à trois fois plus fréquente chez la femme, en raison de la ménopause. En France, entre 2,5 et 3,5 millions de femmes sont concernées par l’ostéoporose post-ménopausique. Par ailleurs, 39 % des plus de 65 ans et 70 % des plus de 80 ans sont touchées, selon l’Inserm. L’homme y est sujet à partir de 65 ans.
Chaque année, on compte près de 377 000 nouvelles fractures dues à l’ostéoporose : 74 000 fractures de la hanche (col du fémur), 56 000 fractures douloureuses des vertèbres, 56 000 fractures du poignet et 191 000 fractures affectant d’autres os.
Facteurs aggravants
Sont clairement considérés comme prédisposants ou aggravants les médications de type corticoïdes, la sédentarité, l’alcool, le tabac, le manque d’ensoleillement, d’antioxydants et les prises importantes ou maladroites (automédications) d’isoflavones (phyto-oestrogènes des légumineuses notamment).
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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