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Des fibres pour lutter contre Parkinson
Un déséquilibre du microbiote intestinal en faveur des " mauvaises bactéries " de l’intestin pourrait bien aggraver la maladie de Parkinson. C’est ce que démontrent de récentes recherches chez des patients ne consommant pas suffisamment de fibres alimentaires. Une piste intéressante à explorer pour ralentir la progression de la maladie…
"Que ton aliment soit ta médecine ", disait déjà Hippocrate 400 ans avant J.-C. Citation qui n’a trouvé depuis que des preuves scientifiques, que ce soit pour prévenir une maladie ou en ralentir la progression. Ce serait le cas de la maladie de Parkinson, affection neurologique caractérisée par un dysfonctionnement moteur, une perte de neurones impliqués dans le contrôle de la motricité (neurones dopaminergiques) et la présence anormale d’agrégats protéiques (inclusions d’a-synucléine) gênant le fonctionnement du cerveau (système nerveux central).
Jusqu’à maintenant, beaucoup d’études s’étaient intéressées aux facteurs de risque de développement de la maladie, mais pas à ceux qui en affectent la progression. C’est pourquoi deux équipes du Centre for Systems Biomedicine (LCSB) de l’université du Luxembourg, en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux, se sont penchées sur le sujet : en particulier sur l’influence du mode de vie dans ce contexte.
L’hypothèse ayant été avancée en 2003 que la maladie pourrait trouver son origine dans le second cerveau (le système nerveux ...
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