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PARKINSON : Il n'est jamais trop tard
Tremblement au repos, mais aussi fatigues, problèmes digestifs… on ne le sait pas assez mais la maladie de Parkinson peut se manifester de façons très différentes. En général, la dégénérescence neurologique a déjà sérieusement commencé son travail de sape et, quand le patient prend conscience des premiers symptômes on lui prescrit immédiatement des médicaments qui améliorent sa vie quotidienne mais engendrent eux aussi des altérations cérébrales graves. Était-il trop tard pour envisager d’autres traitements ? Non.
En France, la maladie de Parkinson est par sa fréquence la deuxième maladie neuro-dégénérative après la maladie d’Alzhei-mer. Elle touche aujourd’hui environ 100 000 personnes, mais comme elle est en pleine expansion (8 000 nouveaux cas par an actuellement), elle affectera un bien plus grand nombre de personnes dans les prochaines décennies si on ne fait aucun effort de prévention.
La maladie touche moins les femmes que les hommes qui représentent 55 % des cas. Les femmes y seraient moins sujettes du fait de leur physiologie hormonale : les règles les exposent moins à un risque d’accumulation excessive de fer au niveau du cerveau et un gène spécifique baptisé SRY, présent dans la substance noire, serait plus actif chez la femme et la protégerait.
Les évolutions récentes de la maladie sont préoccupantes : si elle débute le plus souvent entre 55 et 65 ans, elle concerne de plus en plus des sujets jeunes, parfois même avant la trentaine. La mortalité alors observée est multipliée par un facteur allant de 2 à 5 par rapport à une population de même âge et non touchée par cette maladie.
Cette pathologie affecte des neurones particuliers, situés dans le locus niger, zone à la base du cerveau, au sein d’un ensemble de structures appelées noyaux gris centraux. Les neurones concernés, dits dopaminergiques, sécrètent la dopamine, un neurotransmetteur impliqué dans de nombreuses régulations.
A quoi sert la dopamine ?
En tant que neurotransmetteur, la dopamine participe à plusieurs régulations :
- Au niveau de la substance grise, elle participe à la régulation de nos mouvements en les facilitant. Au cours de la maladie de Parkinson, la capacité de mouvement est de plus en plus réduite, ponctuée par des épisodes de blocages.
- La dopamine est également fortement impliquée dans le « système de récompense » qui est à l’origine de notre motivation indispensable à la réalisation d’actes nécessaires à notre survie. Elle détermine notre capacité à faire les meilleurs choix en présageant des conséquences potentiellement positives ou négatives de nos actes. Quand elle est normalement sécrétée, nous retenons les leçons de nos expériences en nous y référant. Elle induit donc la sensation de plaisir.
- Sous l’effet de certains médicaments, notamment ceux utilisés pour la maladie de Parkinson, sa sécrétion est artificiellement augmentée. La sensation de plaisir qui est ainsi procurée artificiellement invite à consommer de plus en plus de ces substances, ...
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