Une crème solaire qui impacte moins la production de vitamine D

Enfin, c’est l’été ! On peut souffler et profiter du soleil. Profiter, oui, griller comme un poulet, non. Donc, rappel à l’adresse des fous furieux qui tiennent à rôtir en s’exposant aux heures les plus chaudes : les ultraviolets (UV A et B) restent la première cause des cancers cutanés avec 80 000 nouveaux cas par an. Donc, on se protège en portant une casquette, des vêtements couvrants la peau, on se badigeonne de crème solaire à indice minimal de 30 et on fuit le soleil entre 11 heures et 16 heures. C’est du bon sens ! Oui, mais certains argueraient : " Et la vitamine D synthétisée par le métabolisme grâce aux UV du soleil dans tout ça ? " Il est vrai que les crèmes solaires, filtrant les UV, et surtout les UVB, ne sont pas les meilleures alliées de la synthèse.

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Dans sa thèse pour le diplôme d’État de docteur en pharmacie*, Pauline Dumortier rappelle que " les crèmes solaires réduisent cette synthèse de 98 % à partir d’un SPF 15 [l’indice de protection, NDLR] ". Alors ? Alors, " l’apport d’un actif “vitamine D like” permettrait de compenser cette inhibition ". Si l’actif phare reste la Vederine, un extrait breveté de chicorée, ici, c’est sur la levure de vinification, les saccharomyces cerevisiae, que s’appuie la société bretonne Kerbi. Exposés aux UVB, ils produisent naturellement de la vitamine D. La crème solaire mise au point est à 99,2 % composée d’ingrédients naturels. En somme, un produit qui semble résoudre la délicate équation " protection solaire/synthèse vitamine D " sans engorger la peau de produit pétrochimique.

Autre solution ? S’exposer de 10 à 20 minutes par jour sans crème solaire (en suivant les recommandations sus-citées). C’est largement suffisant pour synthétiser les 1 000 UI correspondant aux besoins quotidiens en vitamine D (ne pas dépasser 10 minutes pour une peau claire).

Carnet d'adresse

Kerbi, lait solaire, SPF 30 et 50,
www.kerbi.fr