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Du BPA au BPS, de mal en pis
Lorsque les autorités de santé ont décidé d’interdire l’usage de bisphénol A (BPA) comme plastifiant, elles ne disposaient pas de données toxicologiques sur les solutions de remplacement. C’est ainsi que le bisphénol S a remplacé le BPA. Il apparaît aujourd’hui que ce choix est des plus malencontreux, notamment à la suite de la publication des résultats d’une expérimentation française menée chez le porcelet : comparativement à des doses identiques de BPA, le BPS administré par voie orale se retrouve à un taux 262 fois supérieur dans le sang trente minutes après son absorption ! Mieux absorbé par les intestins, le BPS est aussi moins bien éliminé par le foie et les reins. De plus, la fraction biodisponible de BPS est de 57,4 % alors que celle du BPA n’est que de 0,5 % !
Source
V. Gayrard, M. Z. Lacroix, F. C. Grandin, et coll. dans Environmental Health Perspectives, juillet 2019.
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