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Perturbateurs endocriniens : comment les éviter
Omniprésente, la menace des perturbateurs endocriniens nous oblige à faire preuve d'une vigilance accrue au quotidien. Les précautions à prendre concernent nos pratiques alimentaires, notre utilisation des produits cosmétiques et des médicaments allopathiques. Panorama des bons réflexes à acquérir.
Il est des situations où fuir devant l’ennemi n’est pas une honte, mais une question de survie. Autant que faire se peut, si l’on ne peut fuir les perturbateurs endocriniens, tout faire pour s’exposer le moins possible devient une urgence.
Faire le choix d’une alimentation plus saine
- Avant tout, adopter un mode alimentaire reconnu parmi les plus sains : méditerranéen, végétarien, paléolithique ou cétogène. En cas de doute, les conseils avisés d’un médecin nutrithérapeute ou naturopathe vous seront utiles.
- Renoncer aux préparations industrielles et privilégier définitivement les aliments biologiques, de proximité (sans agent de conservation) et frais plutôt que transformés.
- Quand un produit n’existe que sous forme emballée (lait de vache, lait végétal, jus de fruits, yaourt, fromage, charcuterie, plat préparé), préférer le verre à tout autre contenant : la plupart des PE migrent facilement dans la graisse, et ce transfert est d’autant plus important que le contact avec l’aliment est prolongé. Toutefois, cela impose souvent de se rendre au magasin muni de ses propres conteneurs.
- De même, bannir les conserves et les cannettes (bière, sodas) dont la surface intérieure est revêtue d’un film plastique.
- Limiter la consommation des produits dérivés du soja (une portion une à deux fois par semaine) : leur excès expose à une hypothyroïdie, à une baisse de la fertilité et à des altérations mammaires pouvant conduire au cancer du sein. Les produits dérivés du soja contiennent des inhibiteurs de la digestion, des protéines qui peuvent conduire à une carence d’apports en acides aminés essentiels. Ils renferment aussi de l’acide phytique, substance qui a pour effet de réduire considérablement l’absorption des minéraux indispensables (zinc, cuivre, magnésium, calcium, fer).
- Limiter la consommation de viande rouge et de charcuterie à 200 g par semaine et celle de produits laitiers à une portion par jour, en veillant à ce qu’ils soient issus de la filière bio, car ceux-ci sont beaucoup moins imprégnés de dioxines. Avant de cuire la viande, en ôter la graisse, car il n’est jamais exclu qu’elle recèle des traces de PE.
- Veiller à avoir un apport suffisant en oméga-3, tant en ALA (huile de colza, une cuillerée à soupe par jour) qu’en DHA et EPA (produits marins), afin d’assurer un bon équilibre dans la production de molécules pro- et anti-inflammatoires ainsi qu’une bonne neuroplasticité.
- Du fait de l’extrême pollution de l’océan par les métaux toxiques et les PE, consommer de préférence :
- Des poissons à la chair foncée (riches en oméga-3) et de petite taille (100 g trois fois par semaine), car la teneur de leur chair en polluants est nettement plus faible : anchois, hareng, maquereau, pilchard, sardine (frais ou en conserve ; éviter le surgelé, car après trois mois de conservation, les graisses rancissent). Pour l’amateur de saumon et de thon, n’acheter que des individus frais, les plus petits possible, et n’en consommer qu’une fois ...
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