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Paris, un four à ciel ouvert
Selon une étude analysant 854 villes de plus de 50 000 habitants, la capitale française est celle qui présente la plus forte surmortalité liée à la chaleur, alors même que des villes comme Nicosie, Lisbonne ou Athènes sont frappées de températures plus élevées encore mais la mortalité y est plus basse. En cause, l’ICU ou " l’îlot de chaleur urbain ", correspondant à des dômes de chaleur observés en ville et qui incriminent des facteurs tels que l’activité humaine (industries, densité routière, etc.), la conception même de la ville (densité du bâti, couverture de la chaussée, etc.) ainsi que des sources dites " anthropiques " d’émission de chaleur (climatisation, éclairage public, etc.).
Avec la densité de ses bâtiments bloquant la circulation de l’air et absorbant la chaleur pour la restituer la nuit sous forme d’infrarouge, la bétonisation, la bitumisation et le manque d’espace verts, les toits en zinc sombre et mal ventilés, il est peu de dire que Paris n’a pas été pensé pour faire face à de fortes chaleurs.
Références bibliographiques
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