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6 conseils pour passer l'hiver en bonne santé
Quand les premiers refroidissements se font sentir, l’organisme se prépare à un nouveau changement de saison. Froid, vent, humidité, manque de lumière : novembre à février représente la période la plus éprouvante pour le corps. Durant l’hiver, l’organe le plus touché est le « rein », la source des énergies vitales en Médecine traditionnelle chinoise (MTC), que la médecine occidentale désigne comme glandes surrénales. Plusieurs solutions naturelles permettent d’en prévenir le déséquilibre et d'en prendre soin tout l’hiver. L’application Zen by Step en a fait un e-guide complet dont voici six conseils clés
Les reins stockent la force énergétique innée, héritée des parents à la conception. Un capital prénatal qui demande un maximum de protection, particulièrement chez les personnes dont le terrain urogénital est fragile. Frilosité, extrémités froides, engourdissements, douleurs, selles molles, difficultés à uriner, anxiété, nostalgie et sentiment d’infériorité voire paranoïa caractérisent, entre autres, les psychologies et physiologies à dominante urogénitale.
Le froid affaiblit les reins, freine la circulation de l’eau dans les organes et perturbe la vitalité. Dès l’automne, ces personnes – mais pas seulement – doivent protéger la zone des reins, les pieds, les mains et les oreilles car chez elles, l’agression répétée du froid entraîne à terme arthrite et arthrose, syndrome de Raynaud, problèmes urinaires de l’adulte et de l’enfant, colique néphrétique, problèmes de prostate ou encore otite.
Heureusement, des règles diététiques et d’hygiène de vie, la gemmothérapie, l’aromathérapie et la phytothérapie permettent de soulager un terrain urogénital accentué ou de ralentir son évolution s’il existe une prédisposition.
Règle n°1 : diminuer le sel en cuisine
Le rein gouverne la circulation des liquides organiques, entre les fluides nécessaires aux organes et ce qui doit être éliminé. Or, le sel absorbe l’eau dans les cellules, les tissus, les os jusqu’aux cartilages, dans l’estomac et dans les reins. Sans elle, les organes n’ont plus de quoi se nourrir et se régénérer, les toxines ne sont plus correctement éliminées et les reins s’affaiblissent. Sans les éliminer complètement, on veillera donc à réduire les aliments contenant du sel et à privilégier les eaux en bouteilles pauvres en sel. Concrètement, les fromages de vache, les biscuits apéritifs, les conserves, les potages en boîtes et les eaux riches en sodium sont à bannir au profit de tout ce qui réchauffe le corps : pommes de terre (avec une noix de beurre salé), riz, pâtes, semoules, épices, compote et rares écarts de viandes et de poissons. On retiendra également que le rein déteste le sec et qu’il est recommandé de boire une tisane ou un thé chaud pendant les repas.
Règle n°2 : se calfeutrer (et annuler le ski)
À l’image de la nature qui sommeille, durant l’hiver, le corps doit être mis sur pause. Une erreur commune pour les personnes prédisposées aux pathologies du terrain urogénital est de pratiquer des sports dans le froid. Ces dernières auront intérêt, plus que les autres, à éviter les vacances aux sports d’hiver, la course à pied à l’extérieur ou le vélo pour aller travailler. Passez du temps chez vous, consacrez-vous à des activités intérieures : lisez, cuisinez, méditez, dormez plus, sans oublier d’aérer quotidiennement quelques minutes votre maison. Lorsque vous sortez, couvrez-vous la nuque et les extrémités. Le froid possède une influence directe sur l’appareil génital et génère, selon la MTC, de nombreuses affections comme des troubles du cycle ou de la fertilité. Le bon sens de la nature au repos invite donc à privilégier le calme, à se prémunir du stress et à diminuer l’activité sexuelle.
Règle n°3 : stimuler le chi
Quand le froid s’invite, les mouvements organiques ralentissent naturellement. Les gestes sont plus contractés et le mental peut même devenir plus paresseux. Or, pour que le corps bénéficie d’une mise en veille hivernale profondément réparatrice, il est indispensable de lui fournir la bonne quantité d’énergie. Ce carburant, les Chinois le nomment « chi », l’énergie vitale qui circule à travers les méridiens. Pour soutenir la vitalité et harmoniser le chi, on pourra par exemple activer la circulation sanguine dans les membres inférieurs grâce à un bain de pieds chaud au gingembre. Agrémenté de dix tranches épaisses de gingembre, que vous aurez préalablement fait bouillir, ce soin relaxant est facile à faire à la maison. Il amène de la chaleur dans les extrémités du corps, libère la pensée, aide à lutter contre les frissons et l’apathie. L’esprit frais et les pieds chauds, vous êtes plus robuste face aux perturbations saisonnières.
Règle n°4 : faire du cassissier son allié
Utilisé pour ses vertus depuis le XIIe siècle, le bourgeon de cassis est un élixir de vie. Son action anti-inflammatoire démontrée scientifiquement agit comme une cortisone naturelle. Il est recommandé en cas d’inflammations de toutes sortes, des douleurs articulaires aux troubles gastriques. On pourra anticiper et pallier les méfaits du froid par la prise de 50 gouttes par jour de ce macérât, de novembre à mars. Le bourgeon de cassis stimule la production de cortisol par les glandes surrénales et augmente le tonus du système nerveux sympathique. Adaptogène et polyvalent, il agit comme un tonique redoutable sur les troubles que la période froide a tendance à développer chez les personnes ayant un terrain urogénital fragile : engelures, arthrose, énurésie chez l’enfant et syndrome de Raynaud , une compression des vaisseaux sanguins qui ralentit la circulation dans les mains et les pieds.
Règle n°5 : mettre la vitamine D3 au menu
S’il est indispensable de passer plus de temps à l’intérieur, les journées qui raccourcissent réduisent inéluctablement le temps d’exposition à la lumière naturelle. Celle qu’on surnomme « vitamine du soleil » est fabriquée par l’organisme sous l’action des rayons UV mais une grande majorité d’individus en sont carencés. Outre les œufs bio et le poisson gras dans l’alimentation, une complémentation est essentielle. La vitamine D3 exerce un effet immunomodulateur qui compense les refroidissements du terrain urogénital. Elle est conseillée aussi face au vieillissement car elle possède des bienfaits sur la formation des os, le tonus musculaire et la cognition. En cas de crise d’arthrose l’hiver, ce complément alimentaire aide à l’absorption intestinale du calcium et du phosphore, prévient les douleurs et l’ostéoporose après la ménopause. On trouve la vitamine D3 sous une forme liquide, en ampoules buvables, ou microencapsulée, d'origine animale ou végétale.
Règle n°6 : s’appuyer sur Belladonna, la solution homéopathique quand ça ne va pas
Remède de jouvence sous forme de granules homéopathiques, Belladonna est indiqué à chaque fois qu’il y a inflammation : fièvre soudaine, bouffée de chaleur, abcès dentaire ou les douleurs lombaires qui surviennent avec une colique néphrétique. Chez les personnes au terrain urogénital sensible, la surdité précoce est un risque accentué par les agressions répétées du froid. Belladonna est alors particulièrement recommandée en cas d’inflammation de la sphère ORL : angine, trachéite et otites. La solution est efficace aussi en cas d’énurésie primaire (lorsque l’enfant n’a jamais été propre). Souvent indexé sur des causes psychosomatiques, le « pipi au lit » provient en général d’une extrême sensibilité au froid, surtout dans le cas d’une prédisposition au terrain urogénital. Ici Belladonna agit en aidant l’enfant à s’extraire du sommeil profond lorsque sa vessie est pleine.
Aller plus loin :
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