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Effets secondaires des traitements du cancer de la prostate
Le cancer de la prostate est traité avec un protocole semblable à tous les autres protocoles anti-cancéreux (chirurgie, chimothérapie, radiothérapie...). S'y ajoute toutefois l'hormontothérapie. Mais quel que soit la forme de traitement employée, les effets secondaires sont nombreux et, parcequ'ils atteignent presque toujours la fonction érectile, ils se doublent de problèmes de dépression chez les hommes qui ont suivi la voie officielle.
Les recommandations officielles varient selon le degré de gravité de la maladie exprimé selon la classification TNM.
- Pour les cancers n’ayant pas métastasé (soit N0 M0) : surveillance active, ultrasons focalisés (Ablatherm® HIFU) ablation de la prostate (avec ou sans curage ganglion-naire) ou curiethérapie ou radiothérapie externe et, pour les cas avancés, hormonothérapie (anti-androgènes).
- Pour les cancers ayant métastasé (N1 ou M1) : l’hormonothérapie, éventuellement complétée de radiothérapie en cas d’envahissement ganglionnaire ou de chimiothé-rapie en cas de résistance de la tumeur à la castration chimique.
Qu’appelle-t-on surveillance active ?
Lorsque la tumeur cancéreuse est de faible volume et de bas grade, l’abstention interventionnelle peut être décidée car l’évolution est supposée très lente. Toutefois, un suivi régulier s’impose pour détecter au plus tôt une éventuelle accélération du processus malin. Cela implique la réalisation semestrielle d’un toucher rectal ainsi que d’un dosage du PSA (total et libre) et l’accomplissement annuel d’une biopsie .
Un risque élevé d’effets indésirables durables et invalidants
Quel que soit le type de traitement préconisé, la probabilité de séquelles importantes est élevée .
Après la chirurgie :
- Incontinence urinaire : si la plupart du temps elle disparaît d’elle-même ou après rééducation du sphincter de la vessie, elle persiste dans un peu moins de 5% des cas. Les solutions proposées varient alors entre injections dans le sphincter, pose de ballonnets autour de l’urètre, réalisation de bandelettes sous-urétrales voire confection d’un sphincter artificiel.
- Dysfonction érectile : si elle n’existait pas avant même l’intervention, elle est le fait de lésions neurovasculaires rendues nécessaires vu l’extension tumorale. Là encore, plusieurs traitements sont possibles, avec plus ou moins de succès : injections dans les corps caverneux, érecteur à dépression et, plus rarement, prothèse pénienne.
- Disparition définitive de l’éjaculation quand l’ablation totale de la prostate s’est avérée ...
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