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Cycle menstruel : les preuves d’un lien avec les cycles lunaires ?

  • Cycle lunaire et menstruations : quel lien ?Cycle lunaire et menstruations : quel lien ?
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Une équipe de recherche menée par des français vient de publier une étude indiquant qu’il pourrait y avoir un « lien occasionnel » entre cycle lunaire et cycle menstruel, information qui pourrait s’avérer utile pour traiter des troubles de la fertilité.

La Lune influençant les marées et le corps humain étant composé à 70 % d’eau, il semblerait, de prime abord, plutôt logique que l’astre influence les « lunes » des femmes (à savoir leurs cycles menstruels). Pourtant, le corpus d’études scientifiques menées sur le sujet n’est parvenu, jusqu’à présent, à ne fournir aucune preuve réellement solide.

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Mieux comprendre l’horloge interne des femmes

Afin de chercher à savoir si, oui ou non, la Lune a un effet sur la durée des cycles féminins, une équipe de recherche internationale associant l’Inserm, le CNRS et l’université Claude-Bernard Lyon 1 a comparé près de 32 000 cycles menstruels de femmes européennes et nord-américaines collectés grâce à une grande base de données.

Avant de regarder si les cycles féminins étaient synchronisés par la Lune, les chercheurs ont voulu mieux comprendre la logique organisant la régularité ou l’irrégularité des cycles. Leurs premières observations suggèrent une « stabilité globale de la durée moyenne du cycle de chaque participante », explique René Écochard, premier auteur de l’étude et professeur à l’université Claude-Bernard Lyon 1. Mais aussi qu’il existe probablement un « mécanisme » de compensation (sorte d’horloge interne) qui, lorsqu’une femme expérimente quelques cycles plus courts ou plus longs que d’habitude, « corrigerait » le tir lors des cycles suivants (des cycles plus longs suivant des cycles plus courts, et vice-versa).

La durée d’un cycle pourrait donc dépendre de la durée des cycles précédents, ce qui suggère l’existence d’une horloge interne « régulant finement les cycles menstruels » qui pourrait elle-même être « synchronisée par un événement cyclique environnemental externe », comme les cycles lunaires.

Si le lien avec la Lune paraît à ce stade ténu, leur hypothèse semble appuyée par une constatation intrigante qu’ont également faite les chercheurs lors de leurs travaux, cette fois en rapport plus direct avec le cycle lunaire.

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Une association, occasionnelle mais significative, avec la Lune qui pourrait aider à résoudre troubles de l’ovulation et de la fertilité

Fait étonnant en effet, les scientifiques ont relevé une « différence majeure » entre les deux cohortes de femmes étudiées : chez les Européennes, le cycle commençait le plus souvent lors de la phase croissante de la Lune, tandis qu’il commençait plus souvent à la pleine lune dans la cohorte d’Amérique du Nord.

Selon René Écochard, ces résultats « plaident en faveur d’un système d’horloge interne avec un rythme quasi mensuel, faiblement synchronisé par le cycle lunaire ». Si ces résultats devront être « approfondis et confirmés » par des études en laboratoire et d’autres études plus vastes, ces données pourraient permettre de nouvelles approches de médecine dite « circadienne » (c’est-à-dire calée sur le rythme personnel biologique interne de la patiente), plus personnalisée, pour accompagner des troubles comme ceux de l’ovulation et de la fertilité.

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En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé