Accueil Dossiers Le diaphragme : un douanier aux multiples fonctions (III)
Le diaphragme : un douanier aux multiples fonctions (III)
Située au centre du corps, cette masse musculaire à l’allure d’un parachute se contracte et se relâche au rythme de la respiration, animant ses voisins au tempo de son mouvement perpétuel. Il bouge… plus ou moins bien. C’est alors que suivent tant de fonctions organiques pour lesquelles un soin particulier consacré au diaphragme s’impose comme le premier remède. Dossier partie III
Le rôle de cloison du diaphragme en fait un lieu essentiel de communication entre les éléments anatomiques des deux cavités qu’il sépare : la cavité thoracique et la cavité abdominale. La fluidité de ces échanges dépend de la souplesse du diaphragme.
Orifices naturels ou hiatus
Le diaphragme comporte alors des orifices naturels qui permettent le passage d’organes ou de vaisseaux d’une cavité à l’autre. Par ces orifices transitent la circulation sanguine et lymphatique de l’abdomen et des membres inférieurs, le bol alimentaire et des messages nerveux. L’activité du diaphragme a des conséquences pour chacun.
Parmi les onze orifices, présentons-en trois avec une approche fonctionnelle :
L’orifice aortique où passent l’aorte et le conduit thoracique. Ce vaisseau important assure le retour lymphatique essentiel au système immunitaire et aux processus cicatriciels. À l’inverse du réseau sanguin dont la distribution est propulsée par la pompe cardiaque, l’orifice aortique ne bénéficie que des mouvements de l’individu au moment de l’action des valvules lymphatiques (qui empêchent le reflux), et aux variations de pression dans la cavité thoracique pendant l’inspiration pour faire progresser son contenu (la lymphe). En ce sens, la sédentarité est néfaste, profilant une stagnation de ce fluide, et pénalisant ainsi l’amplitude et la souplesse diaphragmatiques. Les va-et-vient du diaphragme encouragent le passage de la lymphe d’une cavité à l’autre. Sa crispation abroge cette condition et entretient alors des encombrements lymphatiques délétères. Cela peut-être une des influences qui majorent les pathologies infectieuses ou ...
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