La meilleure façon de respirer (Jean-Marie Defossez)

Ce livre affiche deux objectifs majeurs. Le premier est de révéler les piliers d’une bonne respiration selon des critères scientifiques. Le second est de proposer des exercices inédits, fondés sur ces piliers, pour finir chaque journée moins fatigué, tout en accroissant son capital santé et vitalité. L’auteur et physiologiste nous apprend ainsi qu’améliorer son volume expiratoire maximal en 1 seconde (VEM1) est incontournable. Ce " volume d’air maximal qu’une personne parvient à expirer en une seconde après avoir inspiré au maximum " nécessite de prendre en compte l’ensemble des besoins du corps, notamment l’alimentation. Une partie de l’ouvrage est donc consacrée au lien souvent peu abordé entre alimentation et respiration. Y est mis en avant le fait que la fonction première de la respiration est d’assurer au corps un équilibre constant du niveau d’acidité du sang. Équilibre qui dépend d’une balance entre les éléments acidifiants et alcalinisants. L’élément bicarbonate joue en particulier un rôle clé dans cette balance. Or, certains aliments en fournissent (flocons de pomme de terre, igname, figues sèches…) tandis que d’autres en consomment (oseille et rhubarbe, fromage à pâte dure, avoine et seigle…). Ensuite, si l’impact du stress sur le rythme respiratoire semble évident, on apprend aussi pourquoi il est utile de ralentir sa respiration pour atteindre, si possible, dix respirations par minute… Autres aspects déterminants mis en avant : l’intérêt de privilégier la respiration par le nez (qui fait aussi bien si ce n’est mieux que les masques chirurgicaux pour stopper les virus) et d’approfondir ses expirations sans pour autant inspirer plus. La lecture se termine par sept exercices à pratiquer quelques minutes chaque jour pour prendre soin de sa respiration et donc de sa santé. Car, comme le rappelle l’auteur, notre manière de respirer influence la manière dont nous sommes perçus par autrui et ce qui émane de nous.