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Des bijoux de famille à préserver

  • Santé sexuelles au masculinSanté sexuelles au masculin
Article paru dans le journal nº 117

Les hommes ne savent-ils donc pas prendre soin d’eux ? Traditionnellement associé à la force et à la puissance physique, le corps des hommes n’en est pas pour autant en meilleure santé que celui des femmes. Difficultés à prendre soin de soi, honte de consulter, méconnaissance de son corps… La santé au masculin reste peu médiatisée, l’occasion pour nous, en ce mois de novembre, de faire un point et de vous apporter des solutions concrètes.

Sujet de préoccupation prégnant de beaucoup d’hommes, la sexualité et la capacité à procréer restent des sujets difficiles à aborder en consultation ou avec des proches. Au cœur de l’idée de virilité, la sphère génitale reste l’objet de nombreuses méconnaissances et idées reçues qui lèsent la santé des hommes et parfois celle de leur progéniture.

IST, VIH : ce qu’il faut savoir

Se rendant généralement moins souvent chez l’andrologue que les femmes chez leur gynécologue, nombre d’hommes ignorent les dangers de certaines infections sexuellement transmissibles (IST) et méconnaissent les examens permettant de les détecter afin de préserver leur santé et celle de leur(s) partenaire(s) (lire encadré ci-dessous). Dans le cadre du couple hétérosexuel, les femmes prendraient environ 80 % des décisions en matière de soins de santé, et les études montrent que les hommes ont très peu de connaissances sur les bases de la reproduction et qu’ils interprètent souvent mal les signes d’une éventuelle IST.

Certains publics d’hommes, comme ceux ayant des rapports homosexuels, sont près de 5 à 10 fois plus à risque d’IST que les hommes hétérosexuels. Seul groupe d’hommes pour lesquels le nombre de nouveaux diagnostics du VIH ne diminue pas, les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes continuent d’afficher des comportements sexuels plus à risque, comme le non-usage systématique du préservatif pour près d’un tiers d’entre eux.

Lire aussi Mycoplasmes : l'infection sexuellement transmissible trop méconnue

La péniscopie : le frottis au masculin (et sans douleur) ?

Sept personnes sur dix sont porteuses, au cours de leur vie, du papillomavirus humain (HPV). Chez l’homme, les conséquences sont surtout l’apparition de verrues génitales. Chez la femme, en revanche, certaines souches favorisent les cancers du col de l’utérus (à 99 % causés par une infection chronique au HPV).

La péniscopie, un examen clinique non douloureux et méconnu qui ...

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Références bibliographiques

 

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