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Insomnie : tout fonctionne sauf les somnifères
Dormir devrait être aussi naturel que respirer. D’autant que le sommeil est un véritable médicament pour l’organisme et le meilleur antidépresseur au monde. Pour autant, les insomnies frappent tout aussi bien les plus jeunes que les plus âgés, et quand elles deviennent chroniques, elles affectent profondément la santé. Si c’est votre cas, suivez nos conseils de remèdes naturels, tous plus efficaces que les somnifères.
Quoi de plus naturel que le sommeil ? Comme la respiration, les battements de notre cœur, l’alternance de notre vie consciente et vigilante avec le sommeil pourrait sembler une retombée naturelle et ne pas être un sujet… On constate au contraire dans les pays industrialisés et en France particulièrement une véritable « épidémie » d’insomnie. Selon les études, 15 à 20 % de la population souffrent d’insomnie et les sondages montrent que près de 40 % des personnes interrogées se plaignent de troubles du sommeil. Les troubles graves et les insomnies rebelles représentent presque 10 %, ce qui est beaucoup.
Anxiété, rythmes de travail, transports
Les apnées du sommeil et la maladie de Willis-Ekbom (syndrome des jambes sans repos) sont des causes secondaires d’insomnie qui réclament un traitement spécifique. Elles représentent cependant 8 % des insomnies. Pour le reste, l’anxiété galopante, la dépression plus ou moins marquée, les rythmes liés au travail, de même que l’éloignement géographique du lieu de travail et les temps de transport sont les causes majoritaires qui sont d’ailleurs le plus souvent liées entre elles.
On distingue l’insomnie par avance de phase (sorte de décalage horaire en avance entre rythme le circadien de l’horloge du cerveau et le rythme naturel jour/nuit), et l’insomnie au contraire par retard de phase. L’avance de phase (se coucher trop tôt, sombrer vers 20 heures ou 21 heures et se réveiller en milieu de nuit) est plutôt un indicateur d’anxiété chronique et de stress non géré. Le retard de phase (on se couche de plus en plus tard et on est en état second le matin, puis épuisé la journée) indique souvent une dépression plus ou moins larvée, tout au moins le fait de ne pas être vraiment heureux dans sa vie. Les troubles du sommeil passagers ont toujours une cause facile à identifier. Mauvaise digestion ou période de stress, de deuil, de soucis, moments d’adaptation à une nouvelle situation, nouveau travail, trouvent facilement leur solution.
Quand le cerveau ne lâche jamais prise
Il s’agit d’un mauvais équilibre entre l’activité de veille et celle de sommeil de notre cerveau. Au fond, l’insomnie n’est pas un manque de sommeil, mais plutôt un excès d’éveil. Le cerveau ne lâche pas prise ! Cela empêche de basculer vers le vrai sommeil. Le sommeil lent reste au stade léger, ce qui favorise les réveils tout au long de la nuit. Le sommeil profond et le sommeil paradoxal sont déficients et cela explique la fatigue en cours de journée et même si la dépression n’était pas là au départ, ne pas dormir de façon chronique fait baisser les bons neuromédiateurs (sérotonine, adrénaline, Gaba) et conduit à un certain état de dépression par épuisement cérébral. Il faut sortir de l’engrenage d’un cerveau qui ne se repose pas et qui, du coup, est de moins en moins capable de se reposer. Pour cela, tous les moyens ...
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