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Les capteurs de rêves
On les appelle « capteurs de rêves » ou « attrape-rêves ». On en voit partout, même dans des boutiques vendant des vêtements pour bébés ! Mais d’où vient cette tradition et quels sont ses symboles ? Pourquoi vouloir attraper les mauvais rêves ? Est-ce un objet « médecine », un objet chamanique qu’il faut savoir utiliser ? Petit tour d’horizon.
Pour Freud, « le rêve est la voie royale qui mène à la connaissance de l’inconscient ». Le rêve nous permet une exploration de nous-mêmes. Alors, pourquoi vouloir filtrer les rêves, s’ils sont une source de connaissance de notre moi caché, de nos émotions refoulées, de nos désirs et de nos peurs, en un mot, l’expression des besoins de notre âme ?
Dispositif anti-cauchemar
Aujourd’hui le dream catcher est l’un des objets les plus connus de la culture amérindienne. Mais quelle est son origine ? Il existe de nombreuses légendes à propos de cet attrape-rêves, mais dans toutes ces histoires, le trait commun, c’est que cet objet était destiné à protéger les très jeunes enfants des cauchemars grâce à une toile d’araignée. Les Indiens Ojibwé racontent dans leurs légendes qu’une araignée appelée Asibikaashi protégeait les jeunes enfants de la tribu en tissant sa toile au-dessus des berceaux. Sa présence garantissait de beaux rêves aux jeunes enfants, les mauvais rêves ou cauchemars étant attrapés dans la toile d’araignée et détruits au petit matin par les premiers rayons du soleil. Les bons rêves eux, restaient emprisonnés dans la petite pierre ou le coquillage. Mais la tribu grandit et l’araignée ne pouvait plus visiter tous les tipis ou tous les wigwams. Elle demanda alors aux femmes de tisser une toile d’araignée avec ce qu’elles possédaient. C’est ce que firent les grands-mères : elles se mirent à fabriquer des dream catchers avec un cerceau de bois recouvert de lacets de cuir ou de rubans, des fils tendus ou tendons d’animaux collés avec de la cire, une petite pierre ou un coquillage pour le centre et des plumes…
Il s’agissait de reproduire ...
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