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Facteurs de risque et prévention du SAOS

  • Boire de l'acool et fumer favorise le développement d'un SAS.Boire de l'acool et fumer favorise le développement d'un SAS.
Article paru dans le journal nº 34

Qu’on la nomme syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) ou syndrome d’apnée et d’hypopnée obstructive du sommeil (SAHOS), l’apnée du sommeil est une maladie redoutable. Il y a encore cinquante ans, elle ne concernait que les personnes présentant une obésité extrême. Sa prévalence de nos jours affole les compteurs statistiques. Des faits qui nécessitent d’urgence des réponses. - Partie 4

Comme pour les autres pathologies dites de progrès, la liste des facteurs favorisants ne cesse de s’allonger d’année en année. Il est essentiel de distinguer facteurs innés et facteurs acquis.

Facteurs innés

  • Être né prématurément.
  • Un trouble du développement des voies respiratoires supérieures : obstruction nasale, sinus étroits, palais en ogive.
  • Une susceptibilité génétique concernant la régulation de la sécrétion de la sérotonine, neurotransmetteur clé dans la stimulation de la ventilation.

Facteurs acquis

  • Chez le jeune enfant, de grosses amygdales et/ou de grosses végétations.
  • Un tour de cou élevé (supérieur à 43 cm chez l’homme et à 40 cm chez la femme).
  • L’intoxication tabagique.
  • La prise régulière d’alcool le soir.
  • Une pathologie préexistante : asthme, bronchopneumopathie obstructive chronique (BPCO), hypertension artérielle, diabète de type 2, hypothyroïdie.
  • Le mode de vie occidental qui, par son régime alimentaire malsain (apport calorique quotidien largement supérieur aux besoins de l’organisme, trop grande teneur en glucides, pauvreté en acides gras oméga 3) et sa philosophie de rendre les tâches quotidiennes toujours moins coûteuses en efforts physiques, a généré un tsunami de surpoids et de troubles métaboliques graves.
  • L’obésité abdominale plus encore que le simple surpoids.
  • Un état de stress post-traumatique (ESPT).
  • Les médicaments allopathiques qui induisent le relâchement musculaire (antalgiques morphiniques, anxiolytiques et somnifères de la classe des benzodiazépines, barbituriques, antinauséeux).

La prévention est-elle possible ?

Comme dans toute autre maladie, le degré de sévérité du SAOS au moment de la première consultation détermine la plus ou moins grande efficacité des traitements qui seront alors proposés. C’est pourquoi, une fois encore, la sagesse populaire fait figure de loi : « Mieux vaut prévenir que guérir ! »

Pour ce faire :

  • Éviter tous les comportements à risque.
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