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Hyperactifs, mais surtout hypermédicamentés
Les enfants victimes de trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) recevraient de plus en plus de médicaments en France. Une récente étude, basée sur les chiffres de la sécurité sociale, met en avant une hausse des prescriptions de méthylphénidate, seul traitement autorisé, de 56 % entre 2010 et 2019. Plus grave, selon l’étude, de nombreuses prescriptions sortiraient du cadre des conditions de prescription. Ce traitement serait en effet donné à des enfants de moins de 6 ans, ce qui contrevient aux indications de la mise sur le marché. L'étude note qu'un quart des initiations de traitement et la moitié des renouvellements de prescriptions ont été réalisés hors de l’hôpital, donc hors de la recommandation des autorités de santé
Les durées de traitement seraient aussi de plus en plus longues alors que le traitement du TDAH est conseillé pour de courtes durées, ses effets positifs à long terme restant toujours à démontrer. En outre, si les effets indésirables de court terme ne sont certes pas anodins (troubles du sommeil, céphalées, passages à l'acte, amaigrissement...) ceux de long terme restent quant à eux largement inconnus.
En parallèle, le suivi psychoéducatif des enfants serait insuffisant, ce qui suggère une substitution du médicament aux pratiques psychothérapeutiques.
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Références
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