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TDAH et graisses alimentaires, un lien possible
La qualité des huiles alimentaires a considérablement changé après la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, les huiles riches en oméga-6 (tournesol, maïs, pépins de raisins) sont devenues prépondérantes, au détriment des huiles riches en oméga-3 (colza, lin, caméline, noix).
Alors que le rapport entre les apports d’oméga-6 et les apports d’oméga-3 devrait être inférieur à cinq pour que l’équilibre physiologique de l’organisme soit maintenu, il est de douze en France, et parfois bien plus dans certaines régions.
Depuis quelques années, on sait que ce déséquilibre est associé à la constitution d’un terrain inflammatoire chronique, à l’altération du développement cérébral pendant la vie intra-utérine ainsi qu’à un vieillissement artériel accéléré et ses complications cardio-vasculaires (infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral).
Une étude espagnole vient de montrer que ce déséquilibre d’apports pendant la grossesse est aussi relié à un surrisque de troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) chez l’enfant dès l’âge de 7 ans.
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