Accueil Entretiens Yannick Le Cam, les enjeux du subconscient
Yannick Le Cam,
les enjeux du subconscient
Après avoir passé 10 ans dans le monde publicitaire, Yannick Le Cam a navigué entre les univers de la photo, du journalisme et de la production vidéo jusqu’à se former au Québec à la méthode TCAP (technique de croissance et d’accomplissement personnel). Actuellement, il organise des stages et enseigne la mise en pratique des grands principes liés à la loi de l’attraction. Parallèlement à ça, il dirige la maison d’édition « Entre deux mondes » et anime la publication internet « mediame ». Depuis presque un an, il anime également l’émission « Illimitez vous » sur Radio Médecine Douce.
À l’image du génie dans la lampe d’Aladin, notre subconscient est l‘outil qui permet de mettre en place un processus de création illimitée. Dans cette émission, nous allons vous expliquer le fonctionnement cette instance psychique, et comment en faire son meilleur atout.
Complémentarité sans faille
Le conscient donne des ordres et l’inconscient exécute. Milton Erickson disait : « le conscient doit se borner à donner un ordre au subconscient sans se préoccuper des moyens qu’il va utiliser, ni même du temps dont il aura besoin pour le mettre en place. » Le subconscient peut être considéré comme un exécutant des attentes conscientes. Le travail thérapeutique permet de se réconcilier avec notre subconscient. Depuis un siècle la psychanalyse véhicule l’idée d’un inconscient collectif, une sorte de déversoir au sens Freudien du terme. Alors que Jung parle d’une part inconsciente créatrice plutôt considérée comme un réservoir de révélations, de symboles, et d’archétypes, qui nous remettent sur une route de réalisation personnelle. Il appelle ça le travail d’individuation, à savoir devenir la personne que l’on est profondément. Conscient et inconscient doivent donc apprendre à dialoguer au service de l’épanouissement de l’être.
Les signes inconscients
Les rêves, l’inspiration, les intuitions ainsi que les ressentis sont des messages du subconscient. Nous avons habitués notre cerveau à ne traiter que des problèmes de la vie quotidienne comme les problèmes d’argent, de travail ou encore de couple. C’est ce qui a limité au fur et à mesure nos possibilités cérébrales. Jean Claude Genel dit que : « le cerveau tisse les énergies de l’âme. » À chacun de remettre en fonctionnement cette part inconsciente de nous-mêmes, à la fois bâtisseuse et créatrice. Pour éviter de vivre en pilotage automatique, il faut se poser les questions de ce que l’on désire et ce qui nous anime profondément. L’important est de sortir des sentiers battus pour se délester de nos conditionnements, et d’atteindre un bonheur d’être. La plupart de temps nous cherchons à l’extérieur les raisons de notre épanouissement, alors que tout commence par un questionnement intérieur de ce que l’on veut vraiment.
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