Accueil Conseils santé Hypothyroïdie, on n'est pas obligé d'en passer par le Levothyrox
Hypothyroïdie,
on n'est pas obligé
d'en passer par le Levothyrox
Depuis Tchernobyl, des millions de femmes et d'hommes s'interrogent sur la santé de leur thyroïde. On grossit un peu, le cou s'épaissit, on est fatigué, déprimé, constipé, de mauvaise humeur... c'est la thyroïde ! Bien sûr, on a constaté une nette augmentation des cancers de la thyroïde en Europe depuis l'explosion de la centrale nucléaire en 1986. Depuis les pollutions environnementales et perturbateurs endocriniens ont pris le relais et le nombre de personnes souffrant de problèmes de thyroide explose ! Mais est-on vraiment obligé d'en passer par le remède officiel, le Levothyrox ? Il existe des solutions naturelles qui vous permettront peut-être d'éviter d'en passer par là ou d'en réduire les doses.
La vague de thyroïdies post-Tchernobyl étant passée, comment explique-t-on l'« épidémie » galopante de dérèglements thyroïdiens qui sévit depuis quelques années ? Pourquoi ces maladies, hypothyroïdie en tête, sont-elles autant diagnostiquées et pourquoi touchent-elles des personnes de plus en plus jeunes ?
Après le diabète sucré, l'hypothyroïdie est en effet le dérèglement hormonal le plus fréquent. En ajoutant les autres dérèglements de la thyroïde (hyperthyroïdie, maladie d'Hashimoto, de Basedow, etc.) il y a un marché conséquent à la clé, avec des traitements lourds : traitement hormonal substitutif à vie, irradiation de la thyroïde, ablation... et surtout, LA molécule, une même molécule pour tous, la thyroxine et un médicament incontournable, le Lévothyrox. Trois millions de patients aujourd'hui au moins dépendent de la thyroxine.
Excès de prescriptions et dépendance à vie
Si vous ou votre entourage avez eu des problèmes de thyroïde, vous savez qu’une visite chez l’endocrinologue se termine quasi inévitablement par la prescription de Levothyrox. Par manque d’arsenal thérapeutique, mais surtout par manque d’information, les endocrinologues ont généralement la main lourde et n’essaient rien d’autre avant de proposer la fameuse pilule. Et voilà les patientes (ce sont majoritairement des femmes) sous contrainte perpétuelle, astreinte à une obligation de suivi et sujette à des effets secondaires fréquents, notamment en cas de surdosage (fréquents aussi).
Il y a aussi même une tendance consistant à « mettre au repos ou au semi repos » la thyroïde avec le Lévothyrox, toujours, et sa thyroxine synthétique. Pas d'ablation dans ce cas, mais un traitement, de soutien pour ceux qui se laissent faire. Cette hormone de synthèse n’a pas pour objectif réel de "soutenir" la fonction thyroïdienne mais plutôt de la remplacer définitivement. Pour réaliser cela, on règle le dosage de la thyroxine à 100% des besoins probables de l’individu, avec pour effet que la thyroïde diminue rapidement (ou cesse complètement) toute activité. Mais ce réglage n’est pas facile selon les tempéraments. C’est ainsi qu’il se produit couramment des effets indesirables par surdosage, tels que :
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Agitation,
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Amaigrissement,
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Augmentations des glandes mammaires,
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Coups de chaud ou coups de froid sans raisons,
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Crampes d’estomac ou douleurs abdominales,
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Diarrhées, flatulences
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Douleurs et fatigue musculaire,
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Hypersudation (mains moites, transpiration),
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Intolérance aux températures élevées,
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Mange en quantité excessive avec perte de poids,
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Maux de tête,
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Nervosité ou irritabilité,
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Ostéoporose,
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Perte de cheveux,
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Tachycardie,
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Tremblements,
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Troubles de l'humeur (irritabilité),
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Troubles du cycle menstruel,
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Troubles du sommeil.
Et lorsque les médecins échouent à "stabiliser" une thyroïde, et que les symptômes deviennent très handicapants, ils en viennent généralement à proposer ...
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Je m'abonneRéférences bibliographiques
"Thyroid Hormone Therapy for Older Adults with Subclinical Hypothyroidism", New England Journal of Medicine, 2017
doi: 10.1056/NEJMoa1603825
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