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Prendre soin de sa thyroïde
De plus en plus de personnes souffrent de dérèglements thyroïdiens. S’il est vrai que l’environnement joue un grand rôle, les progrès réalisés dans le domaine du dépistage et de la prévention ont également « augmenté » le nombre de personnes concernées par ces dérèglements.
Lorsque la thyroïde se dérègle, cela peut se traduire par une baisse de fonctionnement, l’apparition d’un ou plusieurs nodules, une inflammation par l’arrivée d’auto-anticorps anti-thyroïdiens ou encore, plus rarement, par un hyperfonctionnement.
Tous carencés en iode
La cause majeure de ces troubles est la carence en iode. Celle-ci concerne énormément de monde, et notamment toutes les personnes vivant à plus de 10 km des bords des océans. Les végétariens sont également plus touchés par la carence en iode.
Lorsque la thyroïde manque d’iode, l’hormone de stimulation thyroïdienne (TSH) augmente, ce qui peut favoriser l’apparition de nodules et de kystes. La solution trouvée pour pallier la carence en iode consistait, jusqu’à présent, à supplémenter le sel alimentaire en iodure de potassium. Mais c’est une mauvaise idée, car dans toutes les études épidémiologiques publiées depuis plusieurs années, on note un lien étroit entre l’iodure non organique et les thyroïdites.
L’iodure de potassium se fixe un effet sur la thyroglobuline et bloque son fonctionnement normal. L’organisme fabrique alors des anticorps contre la glande, ce qui engendre son inflammation puis son atrophie pour finir en hypothyroïdie souvent irréversible. Le seul recours est la prise de traitement substitutif, dont on connaît aujourd’hui les problèmes d’approvisionnement.
Traiter une hypothyroïdie
Il aurait suffi dans tous les cas d’hypothyroïdie ou de carence iodée de prendre de l’iode naturel pour permettre à la glande de jouer son rôle d’adaptation du métabolisme. L’iode, indispensable à la vie, est véhiculé dans les tissus par les hormones de la thyroïde. Même si on traite une hypothyroïdie avec un traitement substitutif, on devrait, contrairement à ce que certains pensent, également supplémenter en iode naturel. Il sert en effet à tous les tissus de l’organisme, notamment au système nerveux. D’ailleurs, il est rare que la thyroïde soit totalement au repos, et apporter de l’iode pour arriver à la dose quotidienne recommandée permet de limiter les dosages du traitement substitutif.
D’autres oligo-éléments interviennent aussi dans la thyroïde, notamment le manganèse, le zinc et le sélénium. Ce dernier permet la transformation périphérique de la forme inactive des hormones thyroïdiennes (T4) en forme active (T3 libre). Autrement dit, il permet de libérer l’iode dans les tissus qui en ont besoin pour leur métabolisme. Le zinc limite les auto-anticorps lors de thyroïdite, contrairement au cuivre qui peut les augmenter. Le manganèse favorise l’incorporation de l’iode au sein de la thyroïde.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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