Accueil Actualités Iode, pectine de pomme, calcium… Quelles solutions contre les radiations ?
Iode, pectine de pomme, calcium… Quelles solutions contre les radiations ?
Depuis que la guerre en Ukraine a éclaté, le risque nucléaire est souvent abordé par les politiques et dans les médias. Nous sommes donc beaucoup à nous demander comment se protéger des radiations en cas extrême. De l’iode à la pectine en passant par les sels de calcium, quels usages (et risques de mésusage) pour quelle utilité ?
L’iode est un oligoélément d’origine naturelle essentiel à notre organisme. Il contribue principalement à la fabrication des hormones produites au sein de la glande thyroïde, dont le rôle est primordial pour la croissance et le développement des enfants. À l’âge adulte, il continue d'agir, notamment sur la régulation de la température corporelle, sur le fonctionnement du système nerveux ou encore sur la production d’énergie.
L’apport journalier en iode nécessaire au bon fonctionnement de notre corps avoisine les 150 microgrammes (μg) pour les adultes et provient principalement de notre alimentation, voire de l’air que l’on respire si l’on a la chance d’habiter près de la mer.
Si une carence avérée en iode est une cause majeure de dérèglement thyroïdien, tout excès est également délétère. En effet, une prise excessive d’iode (supérieure à 600 μg/j chez l’adulte et à 200-300 μg/j chez l’enfant) peut notamment entraîner diarrhées, maux de tête, dysfonctionnement cardiaque, mais également, sur le long terme, déclencher une thyroïdite d’Hashimoto, voire provoquer la mort si l’on dépasse les 2 à 3 g par jour.
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L’iode stable pour se protéger de l'iode radioactif
Peut-on acheter l'iode en pharmacie ? En France, la réglementation de la distribution et de l’achat en pharmacie d’iode en prévention des risques nucléaires est très stricte, car réservés aux situations d’urgence. Ainsi, il n’existe qu’un médicament spécifique autorisé sur le marché et il est commercialisé par la Pharmacie centrale des armées. Produit sous forme de pastilles de 65 mg d'iodure de potassium – soit bien plus que les doses journalières préconisées –, il n’est disponible que dans les pharmacies et pour les personnes installées dans un rayon de 20 km d’une centrale nucléaire.
Ainsi, cette prise massive d’iode « stable » a pour but de saturer préventivement la thyroïde. L’objectif : que cette dernière n’absorbe pas d’iode radioactif issu d’un accident nucléaire (qui peut contaminer aussi bien l’air, l’eau que les aliments par les sols), un facteur de risque pour le cancer de la thyroïde.
Pour que ce processus de saturation soit optimal, il doit être entamé seulement deux heures avant l’exposition radioactive et prolongé jusqu'à six à douze heures après. Il est donc inutile de consommer de l’iode longtemps à l’avance en l’absence de risques avérés, en particulier sous cette forme au dosage bien trop élevé. Précisons en outre que la prise d’iode « stable » ne protège pas contre d’autres éléments radioactifs, tels que le césium 137 ou le strontium, répandus dans l’environnement lors des accidents de Tchernobyl et de Fukushima par exemple.
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