Une couleuvre qui passe mal

Ce sont les experts eux-mêmes qui le disent : les endoscopies (imagerie d’un organe creux à l’aide d’un tube souple muni d’une caméra) du tube digestif sont de mauvaise qualité ! Ainsi, plus de 20 % des adénomes (tumeurs bénignes susceptibles de dégénérer, pouvant affecter une glande ou une muqueuse) ne sont pas détectés. En cause, l’habilité du praticien, puisque le taux d’échec va du simple au double d’un spécialiste à l’autre. Raison surprenante pour expliquer ce manque d’efficacité : l’absence de langage commun… Tout simplement ubuesque !

« Reporting systems in gastrointestinal endoscopy: Requirements and standards facilitating qualityimprovement: European Society of Gastrointestinal Endoscopy position statement » dans United European Gastroenterology Journal, avril 2016.