Dédommagement suite à un vaccin

Le 8 juillet, le tribunal administratif de Nantes a reconnu qu’une jeune femme de 24 ans souffrait d’une maladie, une narcolepsie, liée à la vaccination qu’elle a reçue en décembre 2009. Ses premiers symptômes étaient apparus deux mois après la vaccination. À l’âge de 13 ans, elle avait reçu une dose de Pandemrix, vaccin du laboratoire GlaxoSmithKline (GSK). En 2013, les gendarmes du médicament (l’ANSM) ont été obligés d’identifier 61 cas chez des personnes vaccinées, et principalement par Pandemrix. Souffrant d’accès de sommeils intempestifs de dix minutes, deux à cinq fois par jour avec cataplexie (manque de tonus musculaire), le tribunal a reconnu que la requérante « a besoin de temps de repos et de restimulation et ne peut travailler en autonomie. Ces particularités ne la rendent pas inapte mais auront pour conséquence une dévalorisation sur le marché du travail. »

Le tribunal admet également les conséquences concrètes au quotidien, comme l’inaptitude à la conduite automobile, le préjudice esthétique, l’impossibilité de vivre seul, les souffrances physiques et psychologiques. Le tribunal administratif a donc condamné l’Oniam (l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux) à verser une indemnité de 557 918 € qui, enrichie des intérêts, pourrait s’arrondir aux alentours des 700 000 e. De plus, la plaignante recevra une rente de 17 304 € par an.

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