Quel suivi pour les vaccinés ?

Le 29 avril, nous avons envoyé un courrier à l’ANSM et au ministère de la Santé questionnant le suivi des personnes vaccinées contre le Covid‑19. Alors que nos instances de santé sont supposées être en période de « surveillance active » autour des effets indésirables de ces vaccins, nous observons qu’aucun suivi médical sérieux ou réel n’est mis en place. Comme si l’on attendait des personnes vaccinées qu’elles soient en capacité de savoir si un effet indésirable se manifeste pour le déclarer.

Après avoir reçu plusieurs plaintes de victimes, nous souhaitons pointer du doigt le fait que l’accompagnement médical des vaccinés nous semble être la condition sine qua non pour effectuer une surveillance médicale « active ». Ce suivi médical devrait être effectué en amont (via une recherche de facteurs prédisposants) et en aval (via une consultation post-vaccination pour s’assurer de l’absence d’effets indésirables), ce qui n’est pas le cas actuellement, ou trop peu. Plusieurs points nous questionnent : les vaccinés sont-ils suffisamment informés des incertitudes autour des vaccins et des risques potentiels encourus avant la première injection ? Bénéficient-ils d’un suivi actif avec un bilan médical ? Quand un décès est constaté, y a-t-il systématiquement une autopsie ?

Concernant certains publics, nous nous posons également quelques questions de bon sens. Il a été décidé que les personnes âgées seraient les premières personnes vaccinées, alors que les études des vaccins n’incluaient pas de personnes âgées de plus de 85 ans. Quel est le pourcentage de décès de personnes âgées de plus de 85 ans après un vaccin ? Il est également conseillé aux personnes ayant déjà été infectées naturellement de procéder à une seule injection, mais y a-t-il eu auparavant un bilan sérologique pour savoir si ces personnes ont toujours des anticorps ? Enfin, la vaccination des femmes enceintes a également été recommandée sans recul sur les études, en se basant uniquement sur la « confiance ». Dans ce domaine, peut-on considérer que la confiance suffit ? Doit-on rappeler que les effets secondaires sont à court terme mais aussi à moyen et à long terme ? Le manque de recul concernant la vaccination des femmes enceintes nécessitera un suivi attentif des grossesses, puis de l’enfant à naître, afin de ne pas ignorer certains effets indésirables. Nous demandons donc à nos instances de santé de nous expliquer comment elles comptent mettre en place une pharmaco­vigilance réellement active et pas uniquement passive.