Accueil Lanceurs d'alerte Vaccin anti-HPV : « les données scientifiques justifient pleinement d’en appeler à la prudence »
Vaccin anti-HPV : « les données scientifiques justifient pleinement d’en appeler à la prudence »
Nous publions ci-dessous la réponse des associations Revav/Revahb et E3M à l’Appel des 50, demandant la généralisation universelle (filles et garçons) de la vaccination anti-HPV.
Un « Appel des 50 » (Académies, sociétés savantes, syndicats médicaux, personnalités médicales) a été publié dans toute la presse le 20 mars par le biais de la société Lj Communication. Cette déclaration alarmiste demande de façon urgente la généralisation universelle (filles et garçons) de cette vaccination. L’argumentation est purement dogmatique, appelant à une mobilisation générale et à une déclaration de guerre contre le cancer, permettant ainsi une « formidable et historique victoire ». Bien sûr, les auteurs passent sous silence le point essentiel : l’absence de recul suffisant de cette vaccination dont on ne sait toujours pas à ce jour, si elle sera efficace sur la prévention de cancers qui ne surviennent que très rarement et 15 à 20 ans après une contamination. Mais ils promettent malgré tout, de « participer… à l’élimination des cancers HPV induits ».
Un droit de réponse très argumenté a été publié le 30 avril par un collectif de 14 médecins généralistes et un pharmacien (commenté dans un article approfondi de Paris Match écrit par Vanessa Boy-Landry1), dénonçant sur le fond, les incertitudes patentes de ce projet de vaccination universelle. Ses auteurs insistent aussi fortement sur le manque total d’intégrité de cet Appel des 50, puisque la majorité de ses signataires ou institutions auraient touché, au total, une somme de plus de 1,6 millions d’euros de la part des industriels. Il n’est donc pas étonnant que la diffusion du communiqué de presse de cet appel ait été confiée à une société de lobbying Lj Communication qui a pour clients les industriels des vaccins anti-HPV2. Cet organisme spécialisée dans la gestion de crise3 des entreprises n’a d’ailleurs pas jugé utile de mentionner les liens et conflits d’intérêts des signataires, en contradiction avec la législation actuelle.
Nos deux associations tiennent donc à manifester leur total soutien à ce collectif de 15 professionnels de santé et nous appuyons sans réserve leur demande de moratoire, que nous préconisons depuis des années4. Nous avons noté qu’à aucun moment, dans l’Appel des 50, on ne parle des risques et des victimes pourtant nombreuses de ces vaccins contre les HPV.
Nous sommes très inquiets du lobbying intensif mené par l’industrie, avec le soutien de nombreux leaders d’opinion qui promeuvent, depuis le début de leur commercialisation, une diffusion massive des vaccins contre les HPV dans tous les pays industrialisés et donc solvables. Nous sommes inquiets de voir que des scientifiques et des organismes reconnus se laissent manipuler par des arguments contestables et incertains. Nous sommes inquiets que l’on s’autorise rapidement à débuter en milieu scolaire5, population captive s’il en est, une campagne « d’expérimentation » de vaccination généralisée dans un territoire défavorisé et loin de notre métropole. Nous y voyons là les prémices d’une obligation vaccinale imposée à court terme à tous nos adolescent(e)s, comme demandé par certains parlementaires6.
Va-t-on renouveler l’expérience malheureuse de la vaccination massive des collégiens contre l’hépatite B, stoppée en urgence par le ministre de la Santé en 1998 ?
Vous trouverez ici une synthèse des données scientifiques actuelles qui justifient pleinement d’en appeler à la prudence.
Catherine Gaches (Revav/Revahb) - Didier Lambert (Association E3M) - Dr Dominique Le Houézec (conseiller médical)
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
Dédommagement suite à un vaccin