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Après un virus, une convalescence au naturel

  • Après un virus, une convalescence au naturelAprès un virus, une convalescence au naturel
Article paru dans le journal nº 132

Grippe, rhinopharyngite, gastro-entérite, bronchite... Cette année, l’épidémie de maladies virales est des plus virulentes. une fois le virus terrassé, vient le temps de la convalescence. Voici de quoi aider l’organisme à reprendre ses forces.

L’épidémie de grippe est particulièrement sévère et mortelle cet hiver. Rien qu’entre le 6 et le 12 janvier, elle a fait plus de 600 morts, dont deux enfants. Décision a donc été prise par la Direction générale de la Santé (DGS) de prolonger la campagne vaccinale jusqu’au 28 février. La nôtre, c’est de vous proposer cette fiche thérapeutique. Publiée en 2019, elle a été mise à jour afin de vous permettre de reprendre des forces après la lutte contre la maladie saisonnière virale (grippe, rhinopharyngite, gastro-entérite, bronchite).

Un protocole pour se remettre après une infection virale

Voici le protocole que propose le Dr Dupont pour toute infection virale :

En phytothérapie

Certaines plantes permettent de retrouver du tonus. Leur emploi nécessite le conseil d’un professionnel de santé féru de phytothérapie, en particulier si on a de la tension. Autrefois, ces plantes faisaient l’objet de préparations magistrales dans les hôpitaux, par exemple le vin tonique, composé notamment de cola, d’anis et de cannelle. On peut ajouter le ginseng, l’angélique, la rhodiola. Certains phytothérapeutes recommandent aussi les hydrolats alimentaires (cannelle, menthe, romarin, thym…). Ils contiennent non pas des huiles essentielles, mais des molécules aromatiques solubles dans l’eau. Leur action est plus subtile et douce.

En homéopathie

On peut conseiller l’organothérapie qui consiste à prendre des doses infinitésimales de l’organe affecté. Tous les matins, on peut prendre 5 granules des unitaires spécifiques : Système nerveux 4 CH, Muqueuse nasale 4 CH, Thymus 9 CH, Côlon 4 CH. Un pharmacien peut aussi préparer le mélange des quatre.

Apport de zinc

L’un des symptômes de la carence en zinc se traduit par une baisse ou une perte du goût. Le manque de zinc dans la pathologie virale pourrait d’ailleurs expliquer une faiblesse des récepteurs de ce sens olfactif vis-à-vis du virus. Il semble utile de se supplémenter en zinc avant, pendant et après l’infection. Le zinc intervient aussi dans la régulation de l’immunité et on peut le recommander dans les pathologies auto-immunes. Je conseille de ce fait 2 gélules tous les soirs d’Œmine Zinc Krill, qui associe le zinc à de la poudre de krill ; cette poudre apporte des acides aminés indispensables aux muscles et au cerveau (glutamine, leucine, isoleucine, acide aspartique).

Apport de magnésium et de vitamines B

Pour rétablir l’équilibre neurovégétatif cardiorespiratoire, qui peut avoir été perturbé par la maladie, on peut conseiller la prise de magnésium et de vitamines B (en l’occurrence B6, B9, B12), pour contribuer à réduire la fatigue et à rétablir des fonctions normales du sang, du système nerveux et du système immunitaire.

Apport de phospholipides et d’antioxydants

Les phospholipides aident les oméga-3, acides gras essentiels, à être mieux absorbés par les cellules. Certains aliments en sont riches (œuf, viande maigre, poisson, céréales, oléagineux…). Vous pouvez aussi prendre Œmine Krill NKO, une huile riche en antioxydants, qui va limiter le processus inflammatoire résiduel et favoriser la récupération d’une bonne fonction neurologique et cardiovasculaire. Ce produit contient une bonne quantité d’oméga-3 de type EPA/DHA et aussi des phospholipides (2 capsules matin et soir durant dix jours, puis 1 seule, cinq jours sur sept pendant deux mois).

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Deux exercices respiratoires après un virus

Il ne faut pas oublier l’hygiène indispensable à la récupération d’une fonction cardiorespiratoire correcte. Pour cela, on peut avoir recours à plusieurs techniques respiratoires et demander conseil à un kinésithérapeute ou un ostéopathe.

  • Travailler l’inspiration :

Pour augmenter la capacité respiratoire : tout en se redressant, la tête en arrière, inspirer profondément. Bloquer la respiration quelques instants, puis exhaler lentement. Faire cela plusieurs fois dans la journée, sans forcer, par séquence d’une dizaine de respirations.

  • Travailler l’expiration :

En veillant à vider les poumons le plus possible. On peut s’aider de la respiration abdominale qui consiste à rentrer le ventre autant qu’on peut pour permettre au diaphragme une poussée correcte dans la cage thoracique. Puis bomber le ventre avant d’effectuer l’inspiration suivante.

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En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé