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Virus dormant : les réponses naturelles

  • Le reishi, efficace contre papillomavirus, herpès, hépatite B notamment.  Le reishi, efficace contre papillomavirus, herpès, hépatite B notamment.
Article paru dans le journal nº 59

Contre les malfaiteurs silencieux que sont les virus, les spécialistes préconisent la phytothérapie, au premier rang desquels les discrets bienfaiteurs que sont les champignons et les huiles essentielles. Découvrez notamment les recettes proposées par le Dr Françoise Couic-Marinier, spécialiste de l'aromathérapie et auteur de Le guide des huiles essentielles (éd. terre Vivante).

Les champignons sont des alliés souterrains qui soutiennent l’ensemble de la flore terrestre, tout particulièrement les forêts. Or, la forêt est un environnement très sain : on n’y compte que quelques particules infectieuses au m3, alors que dans un grand magasin, nous sommes couramment au-dessus de 100 000.

Les champignons à la rescousse

Parmi les 14 000 espèces de champignons identifiées, environ 2 000 sont comestibles et près de 300 sont considérés comme ayant de possibles vertus thérapeutiques : antioxydante, antitumorale, antivirale, anti-inflammatoire, antimicrobienne, immunomodulatrice. Ces bienfaits seraient imputables à certains polysaccharides, tels les bêta-glucanes, excellents stimulants de l’immunité. Piliers de la médecine traditionnelle chinoise, les champignons sont couramment utilisés dans les hôpitaux chinois, japonais et russes. Sur le registre antiviral, on retiendra principalement le reishi (ou ganoderme), le shiitake et le coriolus.

  • Le reishi

Ce Ganoderma lucidum cible les herpès virus, les papillomavirus et l’hépatite B, et présente des effets antitumoraux dans les cancers digestifs, mammaires, prostatiques et les leucémies-lymphomes. Il exerce aussi un effet protecteur sur les cellules du cerveau et pourrait aider à lutter contre Alzheimer, maladie soupçonnée d’être liée à une infection du système nerveux central par les herpèsvirus.

  • Le shiitake

Le Lentinus edodes fait l’objet d’un regain d’intérêt depuis que l’un de ses composés (AHCC, pour Active Hexose Correlated Compound) s’est avéré efficace pour « éteindre » l’infection du papillomavirus, responsable de cancers de l’utérus mais aussi du vagin, du pénis, de l’anus et du pharynx.

  • Le coriolus

Le Coriolus versicolor stimule la libération d’interférons gamma, protéines particulièrement efficaces contre les virus. Il concourt également à éviter que l’immunité ne se dégrade et glisse sur les voies de l’allergie ou de l’auto-immunité. Son action antivirale est bien établie contre l’herpès et le papillomavirus. Bien qu’il soit disponible sur internet, le coriolus n’est plus autorisé à la vente en France, non à cause d’une dangerosité avérée, mais à la suite d’une affaire de classification en tant que « nouvel ingrédient alimentaire » dont l’administration européenne a le secret. L’association coriolus et shiitake est, d’après les experts, très efficace pour circonscrire le cytomégalovirus.

  • Le pleurote de l’orme

On ne saurait passer sous silence Hypsizygus marmoreus, plus spécifique à la mononucléose infectieuse due à Epstein-Barr.

Aller aux champignons

Difficiles à assimiler du fait de la structure fibreuse des champignons, leurs principes actifs sont peu disponibles lorsqu’on les consomme sous forme d’aliments. Aussi vaut-il mieux en passer par des extraits vendus dans le commerce, dont on s’assurera de la teneur garantie en principes actifs (par exemple Bêta-glucanes). Les champignons absorbant facilement les pollutions du sol (métaux lourds, pesticides, radioactivité), il est important de s’assurer de leur traçabilité et de les préférer bio. Des cures de plusieurs mois sont nécessaires pour faire baisser la charge virale.

3 remèdes phyto aux propriétés antivirales

  • L’astragale (Astragalus membranaceus)

Cette plante intéresse particulièrement la recherche. Les principaux actifs de sa racine, des saponines, des polysaccharides et des flavonoïdes, tonifient le système immunitaire en augmentant la production d’anticorps, aussi bien envers les virus que les bactéries. Pour les décoctions, compter 30 g de racines coupées pour un litre d’eau (10-15 minutes à frémissement doux, filtrer), et boire 5 tasses par jour.

  • La feuille d’olivier

En pleine redécouverte pour ses vertus circulatoires et antihypertensives, c'est aussi un antiviral et un antimicrobien à large spectre, en plus d’être un excellent anti-inflammatoire. Des composés de la feuille, comme l’oleuropéine ou l’acide élénolique, sont capables d’interférer dans la multiplication du matériel génétique viral. Sous forme de cures (gélules de feuilles en poudre).

  • Polyvalente propolis

Cette résine sombre fabriquée par les abeilles pour solidifier la ruche et la protéger des infections a démontré ses propriétés antivirales grâce à près de 300 molécules actives identifiées. Elle est donc indiquée en traitement de fond des infections froides (en cure de gélules ou d’extraits). La propolis combat avec efficacité les virus de l’herpès (HSV-1 et HSV-2). En 2000, une étude a montré l’efficacité supérieure d’une crème à base de propolis par rapport à une crème à base d’aciclovir pour soigner les lésions herpétiques. La bouche étant la porte d’entrée principale des virus et bactéries, on aura aussi avantage à utiliser régulièrement des bains de bouche à la propolis.

Huiles essentielles : un bouclier aromatique

L’aromathérapie est un levier très bien adapté à la lutte antivirale. L’huile essentielle (HE) de cannelle du Ceylan présente une puissante activité antimicrobienne, antivirale, antifongique, antiparasitaire et antifermentaire intestinale. Les HE d’origan et de girofle se placent sur le même registre et peuvent être associées. Mais, avant toute prise, il est préconisé de vérifier la situation dans le système digestif (fragilité, intolérances…) et de potentielles allergies aux HE. Voici quelques recettes spécifiques de Dr Françoise Couic-Marinier, auteure de Se soigner avec les huiles essentielles (éd. Solar santé).

Mononucléose infectieuse

Due au virus d’Epstein-Barr, la « maladie du baiser » est très contagieuse via la salive. Tantôt l’infection est timide, mais l’état de fatigue perdure pendant des mois, tantôt c’est l’inverse. Le diagnostic par prise de sang est facile et rapide, mais aucun traitement n’est préconisé officiellement. Raison de plus d’agir par des moyens naturels… Cette maladie peut s’avérer handicapante au point de nécessiter un arrêt de travail prolongé. Elle favorise aussi parfois d’autres atteintes comme l’hépatite.

  • En première intention

HE de saro, 1 goutte dans une cuillère à café de miel à laisser fondre en bouche cinq fois par jour pendant les deux premiers jours de l’infection.

  • En seconde intention

Formule complète selon la recette suivante :

  • HE de niaouli : 5 gouttes (antiviral)
  • HE de katafray : 5 gouttes (anti-infectieux)
  • HE de laurier noble : 10 gouttes (anti-infectieux)
  • HE de ravintsara : 10 gouttes (antiviral)

Le tout dans 5 ml d’huile végétale de noyau d’abricot. À frictionner sur tout le corps 5 fois par jour pendant 5 jours, en restant au lit tout de suite après les frictions pour bien transpirer.

Herpès

Virus majoritairement « dormant », il réapparaît de façon intempestive au gré des faiblesses immunitaires dues à un stress quelconque.

  • Herpès labial en première intention

HE de niaouli, ou HE de lavande aspic quand les vésicules sont déjà sorties et doivent cicatriser, à déposer directement sur la zone atteinte ou mélangée avec une noisette de crème dermatologique si la peau est fragile.

  • Herpès labial en seconde intention

  • HE de niaouli : 2 gouttes (antiviral)
  • HE de ravintsara : 2 gouttes (antiviral)
  • HE de lavandin super : 2 gouttes (cicatrisant)
  • HE de géranium rosat : 2 gouttes (régénérant)

Le tout dans 10 g d’une crème labiale de type Kéliane. Masser la zone atteinte avec cette formule 5 fois par jour jusqu’à sa disparition complète.

  • Herpès génital

Le virus de l’herpès génital est différent de celui de l’herpès labial ; l’un n’entraîne pas obligatoirement l’autre. Mais les deux sont définitivement installés une fois « attrapés », dormant entre deux crises.

Pour application locale (recette tirée du Traité pratique de phytothérapie du Dr Jean-Michel Morel, éd. Grancher) :

  • HE de niaouli : 10 gouttes (antiviral)
  • HE de palmarosa : 10 gouttes (anti-infectieux et régénérant)
  • HE de lavandin super : 30 gouttes (cicatrisant et antiseptique)

À mélanger à une crème pour muqueuse vaginale type Saforelle ou un cataplasme d’argile verte, qsp 50 g.

Zona

Réminiscence de la varicelle, le zona est douloureux et gênant quand il est ophtalmique.

  • HE de ravintsara : 30 gouttes (antiviral)
  • HE de niaouli : 30 gouttes (antiviral)
  • HE de camomille matricaire : 30 gouttes (apaisant)
  • HE de menthe poivrée : 30 gouttes (anti-démangeaisons)

Le tout dans 50 ml d’huile végétale de calendula. Appliquer 10 gouttes du mélange sur tout le corps 5 fois par jour jusqu’à l’amélioration nette des vésicules et des douleurs du zona (de 5 à 10 jours). Pour le zona ophtalmique, il est exclu d’utiliser des HE, mais la prise de capsules antivirales à base d’HE sera rès efficace.

La vitamine D3, un antiviral ?


L’intérêt de la vitamine D ne s’arrête pas à ses effets sur les os. De nombreuses données soulignent son rôle dans la prévention de certains cancers et maladies auto-immunes. Elle serait aussi déterminante dans la résistance aux infections virales, comme le démontrent des données épidémiologiques sur la grippe. Un déficit en vitamine D expose à une moins bonne réponse aux traitements des infections virales chroniques et à davantage de complications.

 

Carnet d'adresse :

La vie naturelle : reishi, shiitaké, astragale, feuille d'olivier, propolis extra forte, vitamine D3

Biochampi : reishi et shiitake sous forme de poudre (www.biochampi.com, tél 02 47 65 37 59)

Parapharmacie et magasin bio : extrait AHCC, astragale (Vit’All+, Solgar), crème de propolis (Aagaard), propolis extra forte (Aristée).

Experts huiles essentielles : HE de niaouli, katafray, laurier noble, ravintsara, palmarosa, lavandin super, camomille matricaire, menthe poivrée

 


 

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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