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Trop de vitamine D peut-il nuire ?
En dépit de ses bienfaits démontrés sur la santé, la supplémentation en vitamine D est régulièrement questionnée et donne lieu à de nombreux avertissements d’usage ; est-elle vraiment nécessaire et existe-t-il des risques de surdosage, lesquels et pour qui ? Une nouvelle étude se veut rassurante : il n’y aurait pas de risque à se supplémenter, même avec des doses élevées, dans certaines limites quand même.
La vitamine D est couramment mise en avant, notamment à l’automne, pour pallier le manque d’ensoleillement. En effet, la carence en vitamine D est, on le sait, associé à un nombre impressionnant de problèmes de santé : ostéoporose, sarcopénie, troubles cognitifs, cardiovasculaires, etc. De ce fait, de nombreuses personnes ont pris le parti de se complémenter durant les mois d'automne et d'hiver, et parfois même toute l'année.
En conséquence de quoi, on observe de nombreux discours alarmistes sur les risques de l'autocomplémentation et de surdosage, encourageant à préférer les formes médicamenteuses ultra-dosées (des ampoules de 50 000 à 100 000 U.I) dans le cadre d’une prescription médicale – dont la recherche indique pourtant qu’elles semblent moins efficaces que des prises moindres, mais plus régulières (notamment devant le risque de chute et de fracture).
Les risques sont liés au fait que la vitamine D étant liposoluble, elle ne peut pas être évacuée naturellement et rapidement par l'organisme en cas d'excès, à la différence des vitamines hydrosolubles comme la vitamine C. En très fort excès, on parlera d'hypervitaminose D, voire d'intoxication à la vitamine D.
Mais même en deçà de ces seuils critiques, la question se pose de savoir si une complémentation régulière génère des risques au long cours, en particulier cardiovasculaires ou rénaux. En effet la vitamine D facilite l’absorption du calcium et du phosphate or l'augmentation de ces minéraux dans le sang peut théoriquement d'une part augmenter le travail ...
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