Accueil Actualités Alimentation : suivez votre horloge circadienne
Alimentation : suivez votre horloge circadienne
La santé n'est pas seulement liée à ce que l'on mange, mais également à quand on mange. Les conclusions d'une méta-analyse récente de 23 études sur le sujet, menée par des chercheurs de l’Université Henri Warembourg à Lille, mettent en évidence une perte de poids d’environ 3 %, ainsi qu'une perte de masse graisseuse chez les personnes se nourrissant sur une plage horaire réduite (“time-restricted feeding”). Les deux formes de ce régime les plus courantes aujourd'hui sont le régime dit "du guerrier" – où l’on ne mange que sur une période de 4 heures par jour – et le jeûne intermittent 16/8, soit une fenêtre d'alimentation de 8 heures par jour, suivie de 16 h de jeûne (par exemple avec un dernier repas à 15 h et un petit-déjeuner à 7 h). Outre la perte de graisse, ce régime basé sur l’horloge circadienne produit des effets métaboliques bénéfiques comme la baisse de la glycémie ou, dans le cas d'un régime 16/8 avec moindre apport calorique, une baisse de la tension artérielle systolique comparable à celle obtenue par le biais d'un antihypertenseur IEC (type Sartan). Pour les chercheurs, il est intéressant de noter également que la chrononutrition diffère d'autres interventions alimentaires en produisant parfois des effets positifs sur de nombreux marqueurs de santé, et celà sans réduction de l’apport calorique journalier. Ainsi, cela suggère que la nutrition affecte la santé non seulement par la quantité ou la qualité des apports, mais aussi par le moment de la consommation alimentaire.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
Que diriez-vous d’un petit coup de jeûne ?
Les conséquences du régime occidental
Un régime méditerranéen en toute saison
Paléo, cétogène, Fodmap, Seignalet, Gaps, Wahls… Principes et intérêts des différents « régimes d’exclusion »