Accueil Dossiers Nourrir le cerveau, du bébé à l’adolescent
Nourrir le cerveau,
du bébé à l’adolescent
Une alimentation équilibrée n’est pas seulement indispensable à une bonne forme physique, mais également à la santé de notre cerveau, et ce, dès la période gestationnelle. Notre alimentation aurait ainsi un rôle déterminant sur notre humeur, notre mémoire, nos décisions. Comment pouvons-nous utiliser l’alimentation pour favoriser notre bien-être et optimiser notre état mental ? Partie II
Les scientifiques ont pensé durant de nombreuses années que le cerveau cessait de se développer aux alentours de 25 ans, âge supposé de l’apogée de nos compétences mentales, pour ensuite entamer un déclin progressif jusqu’à la mort. Ce n’est qu’au milieu des années 1990 que les progrès de la médecine ont permis de s’apercevoir que l’Homme produisait en réalité de nouveaux neurones tout au long de sa vie, faisant naître le concept de neuroplasticité, ou en d’autres termes, la capacité du cerveau à s’adapter et à se modifier sous l’influence de facteurs environnementaux. Et c’est là que notre alimentation et notre mode de vie jouent un rôle déterminant sur notre santé cognitive. Bien que nos gènes à proprement parler nous prédisposent (ou non) au développement de telle ou telle maladie, l’alimentation a le pouvoir de moduler nos défenses immunitaires, l’inflammation et la production de stimulants pour le cerveau durant toutes les étapes de notre vie.
Période gestationnelle
Et tout commence avant même notre naissance. Le cerveau se construit durant la grossesse, et l’alimentation de la mère durant cette période sera primordiale au bon développement du cerveau du fœtus, et ainsi du bébé à naître. Quels sont donc les aliments à privilégier pendant la grossesse ?
La vitamine primordiale de la grossesse est la vitamine B9. Une carence de cette vitamine a été associée à des anomalies de fermeture du tube neural (Spina bifida). Afin d’éviter tout risque de malformation chez le bébé, une supplémentation en vitamine B9 de 400 microgrammes par jour est préconisée en France sur une période allant de un à trois mois avant la conception et jusqu’à la fin du premier trimestre de grossesse. La vitamine B9 peut être retrouvée en quantité dans les légumes verts à feuilles (laitue, endives, chou ou encore poireau), mais l’alimentation devra toutefois être complétée par des suppléments nutritionnels (sur prescription médicale), afin d’atteindre la dose journalière recommandée chez la femme enceinte.
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Les apports en iode de la future maman joueraient également un rôle important dans le développement du cerveau du fœtus (car nécessaire à la synthèse des hormones thyroïdiennes). Des chercheurs australiens ont ainsi montré que les enfants dont la mère n’avait pas consommé assez d’iode durant la grossesse présentaient des difficultés dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Les besoins en iode d’une femme enceinte passent en effet de 150 microgrammes à 250 microgrammes par jour. Pour augmenter votre consommation en iode, privilégiez donc le sel iodé pour cuisiner, ainsi que les crustacés bien cuits, les poissons de mer, les œufs (bien cuits) et les produits laitiers.
Le cerveau est l’organe, après le tissu adipeux, le plus riche en acides gras polyinsaturés (les fameux oméga-3). L’organisme ne pouvant les synthétiser lui-même, ils doivent être apportés par ...
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