Baby blues : l’activité physique, un vrai atout

Si nous savons déjà que l’activité physique est une solution efficace contre la dépression (lire Dépression : marche, Pilates et musculation plus efficaces que les médicaments), la dépression post-partum peut parfois être plus compliquée à traiter. Une compilation de trente-cinq études sur le sujet portant sur un total de 4 072 participantes dans 14 pays nous en apprend plus.

Cette dernière nous apprend qu’en cas de dépression post-partum, une heure vingt d’exercice physique d’intensité modéré répartis en quatre séances par semaine réduit déjà de près de moitié (45 %) le risque de dépression post-partum majeure !

Ces 80 minutes hebdomadaires peuvent consister en plusieurs séances d’activité physique de type vélo (de route ou d’appartement), fitness, marche rapide, aquagym, yoga ou encore Pilates. Contrairement aux médicaments habituellement proposés (et qui vont souvent de pair avec des effets secondaires), ces activités permettent de lier l’utile à l’agréable.

À savoir également, plus cette activité physique est pratiquée tôt — c’est-à-dire dans les trois mois qui suivent l’accouchement — plus les bénéfices sont importants. De même, plus vous augmentez la durée et le nombre de séance, plus vous réduisez la gravité des symptômes.

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