L’endométriose, un frein dans la vie professionnelle

Une récente étude finlandaise auprès d’une cohorte de 4 000 femmes nées en 1966 révèle que les femmes ayant reçu un diagnostic d’endométriose avaient dû prendre en moyenne dix jours d’arrêt maladie de plus que celles exemptes de cette pathologie sur une période de deux ans. Sur la période analysée, soit entre leur 46^e et leur 48^e année, elles déclaraient également dix jours supplémentaires pendant lesquels, bien que présentes, elles estimaient être invalidées dans leur travail par les symptômes de cette maladie gynécologique . Cette dernière ne semble pas toutefois avoir d’impact, au niveau statistique, sur les situations d’inactivité professionnelle, de chômage, ou d’une éventuelle retraite anticipée pour cause de santé.

Une étude antérieure portant sur dix pays concluait déjà en 2011 que les femmes souffrant d’endométriose « perdaient » en moyenne 10,8 heures de travail par semaine à cause d’une moindre efficacité due à leurs symptômes . L’étude relatait une perte de productivité évaluée à 4 US$ par femme et par semaine au Nigéria, et jusqu’à 456 US$ par semaine en Italie. D’autres recherches avaient mis en évidence que souffrir d’endométriose était synonyme d’un salaire annuel moindre et d’une progression de carrière plus lente.

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pour l’endométriose

Références :

« The association of endometriosis with work ability and work life participation in late forties and lifelong disability retirement up till age 52: a Northern Finland birth cohort 1966 study », Obstetrics & Gynecology, juillet 2021.

« Impact of endometriosis on quality of life and work productivity: a multicenter study across ten countries », Fertility and Sterility, août 2011.