Accueil Remèdes L’homéopathie marche très bien, les preuves sont là
L’homéopathie marche très bien, les preuves sont là
À l’heure où des médecins, du haut de leur diplôme et d’une autorité qu’ils tentent d’asseoir, n’ont de cesse de décrier l’homéopathie, il était urgent de rappeler qu’une science indépendante et mue par le désir de percer des mystères a validé ses vertus.
Depuis un an, l’homéopathie se trouve sous le feu nourri d’attaques en tout genre, provenant de médecins, d’académies savantes et du ministère de la Santé. On lui reproche un manque d’efficacité thérapeutique, un risque pour les patients qui, prenant des granules, n’avaleraient pas de « vrais médicaments » et pourraient ainsi aggraver leur état, et un coût pour l’État lié à son remboursement.
Les plus virulents accusent même de charlatanisme les médecins prescrivant de l’homéopathie. À y regarder de plus près, il existe pourtant des études sérieuses montrant le bénéfice thérapeutique de cette médecine, son faible coût pour le patient et pour la Sécurité sociale et son impact sur la baisse de la consommation de médicaments classiques qui, eux, impliquent des coûts certains et des effets secondaires.
Un vrai mystère
Les attaques contre l’homéopathie en France depuis un an se concentrent entre autres sur l’inefficacité et le mode d’action. Pour ce dernier, la science doit apporter des explications quant à l’hypothèse de la « mémoire de l’eau ». Rappelons qu’un médicament homéopathique est fabriqué à la suite de multiples dilutions d’une molécule. Ce mélange qui contient bien des molécules actives à l’échelle pondérale (quantifiable) va ensuite être dilué jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucune trace quantifiable. C’est ce mystère qui pose problème aux « scientistes purs ».
Cinq années d'étude sur plus de 8000 patients
L’étude EPI 3, réalisée entre 2005 et 2012, est la plus vaste réalisée à ce jour sur la médecine générale en France. Son objectif principal a été d’évaluer la place de l’homéopathie dans la pratique des généralistes. Le recueil des données sur le terrain a eu lieu entre mars 2007 et juillet 2009.
Au final, portant sur 8 559 patients et 825 médecins participants, le programme de recherche a nécessité cinq ans de travail. Il en ressort que :
- Les patients suivis par un médecin homéopathe présentent une amélioration clinique comparable à celle des patients suivis par des médecins à pratique conventionnelle. Le tout en utilisant deux fois moins d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) que ces derniers.
- Les patients suivis par un médecin homéopathe montrent une amélioration de leurs symptômes et des probabilités de complication globalement similaires à celles des patients de médecins à pratique conventionnelle. Le tout en consommant deux fois moins d’antibiotiques et d’antipyrétiques/anti-inflammatoires qu’eux.
- Le taux d’amélioration clinique de l’anxiété et de la dépression est légèrement supérieur chez les patients de médecins homéopathes par rapport aux malades suivis par des médecins à pratique conventionnelle. Alors que les premiers ont utilisé trois fois moins de psychotropes…
Des résultats probants
L’étude a permis de conclure que l’homéopathie présente une évolution clinique comparable à celle acquise avec des traitements conventionnels, avec une consommation moindre de médicaments (ce qui pose des questions de mésusage et donc de santé publique), et cela sans perte de chance (risque de complications).
Par ailleurs, l’intérêt économique d’une prise en charge homéopathique a fait l’objet d’une publication. Un patient suivi par un médecin homéopathe coûte 35 % de moins à la Sécurité sociale, en prenant en compte le coût de la consultation et le coût de la prescription. Des résultats que devraient regarder les sceptiques.
Source :
- "Impact of physician preferences for homeopathic or conventional medicines on patients with musculoskeletal disorders: results from the EPI3-MSD cohort".
- "Utilization of psychotropic drugs by patients consulting for sleeping disorders in homeopathic and conventional primary care settings: the EPI3 cohort study".
- "Management of upper respiratory tract infections by different medical practices, including homeopathy, and consumption of antibiotics in primary care: the EPI3 cohort study in France 2007-2008"
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