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Quand une ordonnance peut tuer
Pendant que les autorités sanitaires s’acharnent à disqualifier les médecines alternatives malgré l’engouement des Français pour celles-ci, on déplore toujours plus d’hospitalisations liées à la prise de médicaments, et toujours autant de décès. Le médicament tue trois fois plus que la route en France alors que des solutions existent.
En juillet 2023, un sondage publié par l’institut Odoxa pour l’Unadfi (l’union nationale des associations défendant les victimes de sectes)¹ révélait que 57 % des Français jugent les médecines complémentaires et alternatives au moins aussi efficaces que la médecine classique. Allez savoir si l’Unadfi le déplore ou non, mais 70 % des personnes interrogées en ont une bonne image et 54 % des sondés s’estiment plus disposés qu’il y a cinq ans à y avoir recours.
Parmi les pratiques les plus prisées, l’enquête identifie l’ostéopathie (46 % des Français y ont déjà eu recours), l’homéopathie (42 %), les huiles essentielles (37 %), l’acupuncture (21 %), le magnétisme (16 %), la sophrologie et l’hypnose (15 %), etc.
Malgré – voire à cause de – cet engouement, les attaques menées par les autorités et institutions sanitaires à l’encontre des médecines alternatives n’ont jamais été aussi virulentes et nombreuses, leur opposant " l’absence de validité scientifique " comme sempiternel motif de disqualification, et alternant des termes aussi valorisants que " charlatanisme ", " crédulité ", " dérive sectaire ", " sujétion ", etc.
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200 000 hospitalisations, 10 000 morts
Et il est encore heureux que les médecines alternatives ne soient en rien concernées par les décès liés à la prise médicamenteuse. Car les médicaments, censés soigner, peuvent tuer. On appelle cela la iatrogénèse ou iatrogénie médicamenteuse. Le récent décès de l’acteur Michel Blanc, mort d’un choc anaphylactique après la prise d’un antibiotique prescrit pour une infection rénale, en est la dramatique illustration.
La iatrogénie est définie par le ministère de la Santé comme l’" ensemble des conséquences néfastes pour la santé, potentielles ou avérées, résultant de l’intervention médicale (erreurs de diagnostic, prévention ou prescription inadaptées, complications d’un acte thérapeutique) ou de recours aux soins ou de l’utilisation d’un produit de santé ".
Dans le cas de la iatrogénèse médicamenteuse (lire encadrés ci-dessous), les causes peuvent être liées au médicament lui-même, à l’interaction de différentes molécules, à la réaction et à l’incompatibilité avec le malade, au mésusage du médicament par le malade, aux erreurs de prescription ou encore au détournement thérapeutique de molécules, utilisées hors autorisation de mise sur le marché (AMM). Ce détournement peut être induit par le laboratoire pharmaceutique lui-même via ses visiteurs médicaux qui feront le forcing auprès des médecins de ville (comme dans le cas du Mediator), mais aussi par des influenceurs sur les réseaux sociaux, comme c’est le cas des antidiabétiques type Ozempic, utilisés comme coupe-faim pour perdre du poids.
Systématiquement, la réponse (des autorités de santé ou des labos) sera la même : " L’accident iatrogène est un cas rarissime. " Mais la multiplication des " cas rarissimes " aboutit à des chiffres effarants. Le CHU de Nîmes avance en 2020, via le Centre ...
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Je m'abonneRéférences bibliographiques
2. Les Entreprises du médicament (Leem) est un syndicat qui regroupe les entreprises du milieu pharmaceutique.
3. Éd. Le Cherche Midi.
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