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Arthrose : quels traitements allopathiques ? (III)
Comment la médecine de ville prend elle en charge les patients souffrant d’arthrose ? Les mesures pharmacologiques ? Une fois le diagnostic clinique et (ou) radiologique posé, en première intention, le médecin prescrit du paracétamol pour diminuer la douleur à la dose maximale de 4 g par jour. Si ce n’est pas suffisant pour soulager la douleur, il aura en seconde intention le choix avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) par voie orale, dont la tolérance est variable et les effets indésirables comme l’ulcère gastro-duodénal et (ou) les interactions médicamenteuses chez les personnes âgées, sont importants. D’où des doses les moins élevées possibles et pour un temps de prise le plus court. En troisième intention, le médecin de ville peut passer au stade supérieur, avec les antalgiques opiacés. Ils sont indiqués en cas d’insuffisance d’efficacité du paracétamol ou des AINS. Leur utilisation est limitée du fait de l’apparition du risque d’addiction.
Au rang des infiltrations
Côté infiltrations, les médecins peuvent prescrire des injections intra-articulaires d’acide hyaluronique dans le traitement de la gonarthrose, à côté des autres thérapeutiques habituelles. Il s’agit d’un traitement antiarthrosique dont l’action peut se prolonger jusqu’à six mois ou un an. L’infiltration intra-articulaire de cortisone peut être prescrite quand les traitements anti-inflammatoires n’ont pas réussi. L’effet antalgique est présent, mais limité dans le temps (une à quatre semaines).
Enfin, les mesures chirurgicales peuvent être indiquées de manière préventive, lorsque l’on suspecte que l’articulation peut favoriser l’évolution de l’arthrose. Les mesures chirurgicales radicales comme la pose de prothèses sont envisagées devant une arthrose ...
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